On connaît mieux son sirop d’érable et ses pommes reinettes grises du Canada - parfaitement inconnues d’ailleurs dans la Belle Province ce sont d’autres espèces qui sont cultivées) - que ses vins, il y en a assez peu et son cidre ainsi que ses produits dérivés, en l’occurrence son « Cidre de glace ».

Ils ont 40 ans, travaillent dans de grandes brigades depuis 20 ans, gravissent les échelons jusqu’à l’aboutissement : chef de cuisine dans un Palace, à la tête de brigades d’une trentaine de personnes, entre cuisine et salle. Arrivés à ce stade, entre ratio, quotas, problèmes de personnel, ils doivent délaisser les casseroles pour la gestion, mettre de côté une partie de leur créativité pour satisfaire une clientèle internationale. Alors, leur « démon de midi » pousse certains à tout remettre en question, quitter le prestige des grands établissements pour s’installer, à leur compte, dans un « petit chez eux ».

Comme d’autres confrères, Stéphane Raimbault, le Chef Propriétaire du Restaurant gastronomique « L’Oasis », à La Napoule, aime la Méditerranée et les produits qu’elle recèle. Preuve en est, sa fréquentation assidue du Marché Forville, centre névralgique autant qu’historique du Cannes authentique...

Il n’est sans doute pas nécessaire d’attendre de fêter Noël ou le Jour de l’an pour offrir ou s’offrir un petit plaisir mais l’occasion fait le larron et ici le gourmand...

Tous les 2 ans, depuis 35 ans, Agecotel se positionne comme un rendez-vous intéressant pour les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration du Sud de la France. Depuis quelques années, sous l’impulsion de Paul Obadia, d’intéressant, il est devenu incontournable, se positionnant comme le SYRAH du Sud, un an sur deux. Ceci grâce à une synergie qui s’est créée, entre la qualité des exposants (250 cette année) et les grands chefs de la région. Aujourd’hui, Agecotel demeure un salon professionnel à taille humaine mais à diffusion dans tout le Grand Sud, y compris les pays du bassin méditerranéen et bien sûr nationale, voire internationale.

La Belle endormie a-t-elle enfin trouvé le Prince charmant qui la tirera de sa trop longue léthargie ? C’est en tout cas ce que souhaitent tous ceux qui passent devant l’hôtel longtemps emblématique du « Provençal ».

Lorsqu’on parle de Culture au pays des tulipes, on est habitué à associer Amsterdam plutôt que Rotterdam et pourtant, le premier port européen est aussi un lieu qui satisfera l’esthète. Plus généralement, le touriste y trouvera un ensemble de musées et d’expositions d’art d’une grande richesse, capable de rivaliser avec ses voisins. Une des raisons qui ont conduit la ville à avoir été nommée en 2001 capitale européenne de la Culture. Plus récemment, le « World Food Festival », rappelle que la gastronomie a gagné ses lettres de noblesse et fait partie des Arts de la table.