Dernière victime en date de cette hécatombe, le restaurant/bar « Le Festival ». Inventé par le publiciste Jean Mineur, il connut ses plus beaux jours lorsque le Palais des Festivals était de l’autre côté de la rue. En été, il faisait le plein, rendez-vous incontournable de la jeunesse internationale qui se dispersait ensuite dans tous les établissements de nuit, du Whisky à Gogo de Paul Pacini, de l'Akou Akou à Valbonne et jusqu’à la Siesta à Antibes. Avec des hauts et des bas, il parvint à maintenir le cap jusqu’il y a très peu. Les verres rangés, les tables et les fauteuils débarrassés, l’espace a été loué à une multinationale du Grand luxe. Voilà La Croisette devenue un peu plus une vitrine pour peoples friqués et touristes chinois à l’affut des grandes marques, celles qu’on trouve dans tous les tax free de tous les aéroports du monde et les grandes avenues de toutes les capitales...