Mougins : Un Prix de plus pour les Etoiles :
c’est une bonne... nouvelle !
La gastronomie et l’œnologie sont indissociables de la littérature. L’évocation de souvenirs liés à des expériences autour d’une table ou d’un bon verre prolonge le plaisir grâce à la force des mots, tout comme le ferait la simple évocation de la madeleine de Proust. De grands écrivains nous ont déjà offert des pages mémorables. Rabelais ne fut ni le premier ni le dernier à le faire. Notre provençal Jean Giono ne nous régala-t-il pas d’une scène de repas dominical d’anthologie dans « Que ma Joie demeure » ? Balzac aussi qui, dans sa « Comédie Humaine », n’y alla pas de main morte, nous entraînant avec lui dans une quarantaine de restaurants... Que dire des frères Goncourt qui firent de Drouant leur cantine littéraire, et tous ces lieux évocateurs, rendez-vous d’artistes venus refaire le monde attablés aux Deux-Magots, au Café de Flore, à La Coupole...