Après 120 jours de mer en solo sans escale, Stéphane Narvaez est de retour sur la terre ferme... et toujours plein de projets.

Il y a cinquante ans le commandant Cousteau et ses camarades de jeu découvraient les beautés des fonds marins autour de Marseille, avec un masque et des palmes d’abord puis ce fut l’invention de la plongée avec bouteille. Ils ne savaient pas qu’ils participaient activement à la disparition de nombreuses espèces marines en les rendant accessibles à de simples plongeurs/chasseurs. Ils découvraient aussi l’existence du grand émissaire, principal tuyau qui déversait les égouts de la ville de Marseille en mer, dans la... calanque de Cortiou.

La France vient d’être condamnée par la Cour européenne de justice qui a jugé qu’elle n’avait pas adopté toutes les mesures nécessaires concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles. Jugement qui fait suite aux constatations faites et aux remarques formulées dans un premier temps par la Commission ad hoc.

La municipalité lance la rentrée en mettant en avant ses associations. Qu'elles soient culturelles, sportives ou sociales, elles sont un élément fédérateur devenu indispensable dans le fonctionnement harmonieux de la collectivité et plus généralement de notre société.

Dès la prochaine rentrée scolaire, « The Sustainable Design School » accueillera une cinquantaine d’étudiants. Ils plancheront sur un cursus hors normes. En effet cette école, première du genre, va former des designers qui prendront en compte le cycle de vie complet des produits qu’ils créeront. Une démarche on ne peut plus louable dans un contexte où les ressources de la planète sont en constante diminution.

La première rencontre scientifique et technologique sur l’Eolien Offshore Flottant en PACA organisée par le Pôle Mer Méditerranée et la CCI Marseille Provence, s’est tenue à Marseille en mai dernier. Une filière d’avenir pour une région... ventée. Mistral mon amour !

Cela fait des siècles, voire des millénaires, que l’habitude est prise de tout rejeter à la mer. Tous nos déchets s’y retrouvent un jour ou l’autre. Ils flottent, ils coulent, ils se mélangent en un cocktail dont les effets sont à retardement et dont nos descendants auront la surprise... Certains rejets sont visibles, d’autres non (ce sont parfois les plus toxiques), leur quantité et leurs caractéristiques synthétiques compliquent tout. Si pendant longtemps, les océans et les mers ont pu digérer nos effluents et nos débris en tout genre, c’est de moins en moins le cas. C’est la rançon de notre expansion démographique et de nos progrès technologiques. De nos modes de vie aussi basées sur toujours davantage de consommation pour assurer, sinon notre bonheur, du moins notre confort et notre prospérité... économique à courte ou, au mieux, à moyenne échéance. La Planète bleue en a ras le bol, elle dégueule nos saletés et, poissons et autres de ses habitants, ne nous dire pas merci !