Mercantour : la réintroduction du gypaète barbu,
une opération... couronnée de succès.
Des années d'efforts récompensés par l'envol l'envol prochain d'un poussin né en milieu naturel en Haute-Tinée.
Des années d'efforts récompensés par l'envol l'envol prochain d'un poussin né en milieu naturel en Haute-Tinée.
Sans doute plus facile à dire qu'à faire, c'est néanmoins une piste de travail à approfondir dans la perspective de la crise énergétique due à l’épuisement progressif des ressources traditionnelles et de la consommation mondiale qui ne cesse de progresser à la vitesse de notre... gourmandise et d'une démographie incontrôlable.
France Nature Environnement avait, en liaison avec l'ONG allemande Nabu, annoncé la couleur : les résultats des mesures sur la qualité de l'air à proximité du port de Marseille démontrerait l’importance de la pollution engendrée par l'activité portuaire. Elle en ne s’attendait pas à ce qu'elles soient aussi édifiantes… Effectuées le 21 juillet dernier, elles sont particulièrement inquiétantes, d'autant plus que le marché de la croisière est en constante augmentation et que l'on prévoit d'ici une petite vingtaine d'année à ce que la production d'oxyde de carbone émise par les transports maritimes dépasse celle émise par les transports terrestres…
Comme pour le transport aérien, le transport maritime est une source de pollution dont on parle peu ou pas du tout. Trop d'intérêts en jeu. On préfère se donner bonne conscience en s'attaquant aux automobilistes rançonnables à merci.
De Théoule à Menton, l’industrie du tourisme, entre autre azuréen, se positionne unanimement à propos de cette nouvelle taxe. La CCI, le CRT et les élus emboitent allégrement le pas. Il est vrai que nous sommes les champions du monde en la matière et que les impôts constituent l'indispensable ingrédient de nos sociétés qui hésitent entre libéralisme et socialisme, entre « tout est permis si cela produit de la prospérité économique » et une solidarité sociale assortie de considérations écologiques dont le coût est de plus en plus élevé…
Sur une planète moins encombrée, les gaspillages de toutes sortes (eau, électricité, nourriture…) passaient inaperçus. Aujourd'hui, elles sont indécentes. Il y a des millions de gens qui n'ont pas accès à l'eau potable, des millions qui ont faim tandis que la terre souffre d'être mal traitée entre autre par les pesticides, menacée par les lobbys, Monsanto entre autres. La loi destinée à lutter contre le gaspillage alimentaire va donc dans le bon sens. Reste à passer de la théorie à la pratique et c'est pas gagné !
On ne naît pas écolo, on le devient et le capitalisme comme d'autres « idéologies » le deviendront aussi mais seulement par nécessité. Le « green washing » est exemple classique d'opportunisme capitaliste. Pas besoin d'y croire, pas besoin d'avoir d'états d'âme, seulement observer et s'adapter aux tendances du marché. C'est la loi...