L’homme n'a pas vraiment bien géré les ressources de mère nature. Malgré la prise de conscience tardive des administrations chargées en notre nom de les protéger, les excès en tout genre perdurent, qu'ils soient le fait d'actions d'individus, d'entreprises d’État ou privées. L’exploitation des produits de la mer est plus aléatoire. De nombreuses espèces ont déjà disparu, d'autres sont sur le point de les rejoindre. Des espèces qui, il y a seulement 30 ans étaient abondantes sont devenues rares et chères. Dans nos cuisines, les plats pour pauvres sont maintenant des plats de riches, bouillabaisses, brandades et autres recettes à base de morue… tandis que l'espadon, le thon rouge et même le bar de ligne font l'objet de véritables trafics. A ce rythme-là, l'homme de demain devra se contenter de poissons d'élevage et par expérience, même bio, le goût n'y est pas, mais les médicaments qu'on leur administre oui. Quant aux crustacés et mollusques, plus sensibles encore aux pollutions issus de notre mode vie, eux aussi sont en… souffrance.