Il y a pain et pain. Question santé, question plaisir gustatif et nutritionnel, l’offre est variée. Ce n’était pas le cas dans les années cinquante. Au sortir des restrictions, le pain blanc, très blanc, trop blanc était l’unique standard. Mais les baguettes, achetées toutes chaudes à midi, quasiment immangeables au dîner, prenaient le goût et l'aspect du plâtre pour le petit-déjeuner du lendemain. Heureusement les choses ont bien évolué et, même si le pain blanc de blanc a encore des adeptes (c'est le moins cher), une grande partie des consommateurs se montre plus exigeant et plus gourmand, plus soucieux de ce qui touche à la santé. Le mot a fini par passer. La farine blanche est généralement pauvre en éléments nutritionnels. Raffinée, elle ne contient plus de germes, de sels minéraux, de vitamines, ne reste que du gluten et de l’amidon
D’un autre côté, la consommation régulière de céréales complètes, sous des formes variées, contribuerait, selon des chercheurs à diminuer les risques de maladies cardiaques et le cancer, surtout celui du côlon.