Nice : la pédiatrie en crise de foi...

écœuré, le DG de Lenval jette l'éponge.

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Bernard Lecat, avoue son impuissance. L’Administrateur du « GCS hôpitaux pédiatriques de Nice CHU-Lenval », remet son mandat à la disposition de l’Assemblée Générale et en appelle à la responsabilité des parties.


Bernard Lecat, Directeur Général de la Fondation Lenval et Administrateur Groupement a décidé, dans l’intérêt de la pédiatrie niçoise, de remettre son mandat d’Administrateur du GSC à la disposition de l’Assemblée Générale du GCS. À cette fin, une AG sera prochainement convoquée.
Cette décision est motivée par le constat que les projets conçus par les professionnels du Groupement et nécessaires à la bonne prise en charge des enfants qui sont confiés au GCS sont aujourd’hui immobilisés en raison de divergences de vues entre les deux membres du Groupement sur son administration et sur son évolution au cours des mois et années à venir.

Or, ce blocage se manifeste alors que tous les indicateurs sont au vert. L’activité des équipes médicales et soignantes se renforce chaque jour, les comptes sont en amélioration constante, la satisfaction des usagers est au rendez-vous, les indicateurs qualité sont excellents et le climat social stable traduit l’esprit d’équipe qui se développe au sein du GCS après seulement deux années. Le chemin parcouru est donc considérable.

Pour le président de la Fondation Lenval, Pierre Costa : « Si notre satisfaction et notre fierté sont grandes d’avoir amené le GCS là où il est aujourd’hui, contre vents et marées, nous regrettons, même si nous la comprenons, la décision de Bernard Lecat de remettre son mandat d’Administrateur du GCS à la disposition de l’Assemblée Générale ce qui ne met pas en cause les diverses responsabilités dont il a la charge au titre de la Fondation Lenval. Il assurera donc la gestion des affaires courantes jusqu’à nomination d’un nouvel administrateur, issu de Lenval, comme le prévoient les statuts de ce Groupement et les engagements échangés. »

Nouvel épisode d’un psychodrame qui, à terme, ne peut que gêner le bon fonctionnement de cette institution qui a toujours donné satisfaction aux utilisateurs et à leurs parents. Ce bel exemple de réussite dérangerait-il les technocrates parisiens ?