Un stage d’information et de pratique sur diverses techniques de relaxation et de yoga a été organisé par l’École Supérieure d’Éducation Physique et Sportive, l’INSEP, à Paris, du 3 au 6 novembre 1971. Melle Perrin est notamment intervenue à propos sur les méthodes de détente proposés à de jeunes enfants en camp de vacances : «  Le meneur [de la séance] n’impose pas d’images mentales à l’enfant, ni ne lui suggère des sensations. Il ne lui impose pas de faire le vide ou de communiquer avec une entité. Il l’aide simplement à prendre conscience de son corps, à affiner la relation qu’il a avec lui. Il l’aide à mieux se connaître. »

De son côté, le Dr. Segal, spécialiste de la relaxation constatait : « Beaucoup d’entraîneurs sportifs utilisent le training autogène dans la préparation des sportif, au même titre que le yoga ou d’autres méthodes de relaxation en fonction des individus. »

Rejoignant les avertissements et les conseils d’Eva Ruchpaul, la commission de  travail concluait : « Il peut être dangereux de suggestionner une personne, surtout lorsqu’elle se trouve allongée, les yeux fermés, ce qui la rend d’autant plus vulnérable à des manipulations malvenues. » 

Les principaux types de relaxation relève de la thérapie et donc dépendent de la médecine. A ce titre, elles doivent être enseignée par un personnel compétent et conscient des dangers potentiels. Le yoga possède lui aussi une forme de relaxation. Bien compris, et bien utilisé, il ne doit pas avoir un caractère manipulatoire ou hypnotique. L’élève reste en face de lui-même et développe sa propre « écoute intérieure ».