Yoga et Sports. 4 - Concentration et Méditation…

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Catégorie Geste et pensée...

(suite)


- posture associée à la méditation,
elle n’est pourtant pas indispensable à cette pratique,
 San Miguel de Allende, Mexique, 1972 -


D’après les travaux du Professeur Gastaut, doyen de la Faculté de Médecine de Marseille :

« La Méditation s’accompagne d’une mise au repos musculaire, d’une baisse de la consommation d’oxygène, d’une diminution du rythme respiratoire et d’un ralentissement du métabolisme cérébral et donc d’une modification du rythme alpha. » (publié dans la Revue Psychologie, décembre 1973.

Qui n’a pas entendu parler de méditation, lu un article sur le sujet ou arrêté son regard sur une annonce vantant ses mérites présumés ? Nous sommes loin, en tous les cas de son emploi premier qui était : l’action de réfléchir avec force sur quelque chose. Dans la perspective indienne, il s’agit de couper peu à peu de son champ de conscience toute stimulation extérieure et de ralenti ainsi, jusqu’à un éventuel arrêt, le flux des pensées. 

Les techniques qui y préparent  permettent l’acquisition d’une concentration sans tension. Or, c’est bien de cela dont a besoin le sportif au cours du processus d’acquisition d’un geste nouveau ou de son perfectionnement. Comme lors de la séance de hatha-yoga, lorsqu’il apprend à dépouiller son geste de tout mouvement parasite pour se rapprocher toujours un peu plus du geste idéal et de son caractère unique. 

Par ailleurs, le Pr. Gastaut souligne dans le même article que, comme plusieurs  médecins et psychiatres, le Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sport, recommande le Yoga plutôt que les méthodes de relaxation traditionnelles, pour améliorer les prestations des skieurs et d’autres sportifs. Il y a en effet, des différences sensibles entre la relaxation et la méditation, c’est ce que confirme les études du Dr. Jean-Georges Henrotte : « Relaxation et hypnose engendrent des états hypovigiles non contrôlés, au cours desquels peut naître une imagerie plus ou moins riche. Le yogi ne fait appel à aucune image. Il ne rêve pas, il est. » (publié dans le n°265 de la revue Atomes)