Marilyn Feltz : Idylle bohême...

Catégorie Les Arts au soleil

L’intime, dans la mode, c’est ce qui est le plus difficile à saisir. C’est d’abord une histoire de taille - elle compterait quand même, pour une fois. Comment voulez-vous qu’un vêtement produit de façon mécanique et uniforme, à dimension industrielle, et déversé le même jour dans des milliers de points de ventes tous identiques, puisse réfléchir quelque chose de notre intimité.

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Le Cannet. Un Bonnard audacieux...

Onze ans après son ouverture, cette nouvelle exposition consacrée aux collections montre com- bien le dynamisme de la politique d’acquisition est bien réel. En effet, l’ambitieux et légitime projet de créer un musée Bonnard est parti de loin ; aucune œuvre de l’artiste n’était alors dans le fonds municipal avant 2003, lorsque la décision de créer un musée Bonnard est née. Après une première acquisition du tableau Paysage arbre vert, harmonie bleue en 2003, près de 200 œuvres constituent désormais la collection. Constitué essentiellement d’œuvres de Pierre Bonnard, elle comprend également des artistes comme Toulouse-Lautrec, Vuillard et Vallotton ou des peintres de la génération suivante qui ont emprunté la même voie.

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Hôtel de Caumont : Yves Klein, intime…

Décédé prématurément à l’âge de trente quatre ans, Yves Klein (1928-1962) n’en a pas moins laissé, en seulement huit années d’activité créatrice, une œuvre incontournable dans l’histoire de l’art du XXe siècle. N’est-il pas, à sa façon, l’inventeur du happening, avec ses femmes-pinceaux et son saut dans le vide, à Fontenay aux Roses le 19 octobre 1960 ? Et il s’est littéralement approprié une couleur - le bleu outremer -, la faisant breveter sous l’acronyme IKB (International Klein Blue) de façon à ce qu’elle soit à jamais liée à lui.

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Roubaix. « Les fruits de la terre » ou le triomphe de la végétation...

Catégorie Les Arts au soleil

L’exposition consacrée à Odile Levigoureux, est une invitation à la découverte de trois aspects d’un œuvre multiple, exubérant, hypnotique, dominé par le végétal, qui témoigne du goût de l’artiste pour l’art baroque. Plusieurs ‘Jardins des Délices’ : feuilles, fruits, entrelacs, tiges sinueuses, fleurs s’épanouissant parfois en gueules d’animaux fantastiques ; une Nature Morte imposante en hommage aux peintres hollandais du XVIIème siècle qu’elle admire. Le sujet est une contemplation des nourritures et des objets quotidiens, mais il est surtout l’occasion d’une méditation sur la sculpture en soi.

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