- Montréal, école Suzanne Piuze, 1974 -

La séance de yoga validée par la science.

Les Dr. Jean Londsdorter et Thérèse Nussbaum, spécialistes de physiologie  appliquée au Centre hospitalier universitaire de  Strasbourg,  ont examinés sept professeurs de yoga (parmi lesquels Eva Ruchpaul) avec leurs armes, celles de la science médicale. Ils ont mesuré chez chacun d’eux, avant et après une séance d’une heures, la fréquence cardiaque et respiratoire. Ils ont surveillé leur consommation d’oxygène et leurs rejets de gaz carbonique. Ils ont contrôlé leur débit cardiaque. Ils ont ainsi constaté que les yogis avaient réussi à faire  baisser les dépenses de leur métabolisme de 20 à 45 %. Une preuve qu’une heure de yoga bien conduite pouvait amené à un niveau de repos bénéfique. 

Recherche scientifique sur la méditation.

Deux chercheurs de Harvard, les professeurs Wallace et Benson, ont étudié en laboratoire les effets de la méditation sur l’organisme. Ils ont constaté sur tous les sujets en méditation :

• une augmentation de la résistance de la peau  au passage d’une courant électrique, ce qui indique un abaissement du tonus émotionnel ;
• une baisse de la consommation en oxygène de 16 % en quelques minutes, équivalente  à celle donnée par 4 ou 5 heures de sommeil ;
• une diminution 4 fois plus rapide de la consommation en acide lactique dans le sang qu’au repos. Wallace et Benson expliquent le phénomène par une accélération de la circulation sanguine de 32 %, l a méditation freinant l’action du système lymphatique, elle libère les vaisseaux sanguins de la vasoconstriction qu’elles subissent, cela permet alors une meilleure irrigation du muscle. 

L’on sait d’autre part, par les travaux des Dr.  Cattel et  Scheer que l’excès d’acide lactique dans le sang peut être lié à l’anxiété. Acide lactique qui pourra s’accumuler au niveau du muscle  et causer des crampes, premier signe d’une mauvaise adaptation à l’effort physique.