Côte d’Azur. Botaniquement vôtre...
De son dernier séjour azuréen hivernal, Pierre Bourque continue à dérouler pour nous son herbier personnel. (Suite)
De son dernier séjour azuréen hivernal, Pierre Bourque continue à dérouler pour nous son herbier personnel. (Suite)
Texte écrit le 2 mai1972, à San Miguel de Allende, au Mexique. J’avais loué une chambre avec accès au réfrigérateur chez un peintre californien, William Folley qui s’était établi dans ce village pittoresque au Nord ouest de Mexico city avec sa compagne mexicaine. Une petite communauté d’artistes et de retraités américains y vivait en bonne entente avec les locaux. Les élus avaient eu la bonne idée de prendre des mesures pour garder à ce lieu tout son charme. Les câbles électriques étaient enterrés par exemple, pas de panneaux publicitaires, les enseignes des magasins harmonisées à l’ancienne, un urbanisme cohérent… une ambiance paisible. Je me rendais quelques fois, le soir tombé dans l’atelier de Will. Il passait en boucle « Bridge over Troubled Water » dans sa version originale. Entre deux verres de tequila et d’herbe fumée, il mettait les dernières touches à son dernier tableau avant de l’expédier dans une galerie de Los Angeles.
Il n’y a pas de meilleure saison pour se plonger dans une intrigue policière que l’été. A l’abri sous un parasol des rayons ardents du soleil de la Côte d’Azur ou sous un parapluie en Bretagne. Le troisième volet des enquêtes magistrales de Chanel tombe à pic pour remplir cette fonction. Autant en profiter !
Pierre Bourque, continue à partager ses trouvailles et ses étonnements botaniques.
A la Citadelle, jusqu’au 22 septembre, un ensemble de photographies de Benoît Barbagli, nouvelle tentative L’exposition Symphonie Sous-Marine est une nouvelle tentative, à l’intérieur d’un contexte sous-marin, de faire émerger, tant par les fleurs que par les cuivres, des danses et des gestes collectifs de joie...
Depuis que l’homme est l’homme, le patriarcat a prévalu. Il a débouché sur un machisme culturel assumé qui n’a pas épargné le monde de l’art. Derrière chaque grand homme se cacherait une femme. Tiens donc… Quant à la crédibilité de l’artiste au féminin, c’est une autre paire de manche. Elle est avant tout la femme, la muse, l’amante, la sœur d’un peintre d’un sculpteur, elle l’aide... Elle est une élève qu’on tolère dans son atelier... mais de là à l’installer sur la même marche, sur le même piédestal, il faudra attendre longtemps.
L’exposition place, jusqu’au 13 octobre prochain, nous transportent au cœur des conflits majeurs du XXe siècle, des plages de Normandie aux rues ensanglantées de Chine, d’Espagne, d’Israël et d’Indochine.