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Les taux de crédit sont historiquement bas (1,06 % en moyenne), l'épargne est abondante, la demande florissante… Tous les indicateurs sont au vert, mais l’offre ne suit pas et les prix augmentent.

Habituellement en été, les banques augmentent légèrement leurs taux. Mais cette année, non, la baisse se poursuit. Les banques sont incitées à pratiquer des taux bas puisque l’épargne abonde, ce qui permet d’acquérir des biens au-dessus du prix du marché. La demande étant forte, l'offre a du mal à suivre, ce qui, mécaniquement, fait augmenter les prix des logements.

Le mètre carré à Paris est en moyenne fixé à plus de 11 194 euros selon le dernier baromètre LPI/SeLoger publié le 16 juillet et, selon le site Meilleurs Agents, les prix grimpent dans les six plus grandes métropoles de province : + 0,3 % à Lille, Nice et Strasbourg, + 0,5 % à Lyon et + 0,6 % à Marseille et à Nantes. Quatre-vingt pour cent des demandeurs sont des acheteurs de résidence principale ou secondaire, et la moitié d’entre eux sont des primo-accédants. 

Le marché de l’immobiler de luxe ne s’est jamais aussi bien comporté et notamment depuis la crise sanitaire. Ce marché a toujours été très actif sur Paris et communes limitrophes mais aussi et surtout sur la Côte d’Azur. Dès le mois de juin, un très grand nombre d’acteurs internationaux mais aussi français se sont précipités sur des propriétés aux budgets évoluant entre 8 et 15 millions d’euros. Le marché de la tranche autour de 5 millions d’euros a été également très actif.

La question de la pénurie n’est pas un sujet sans pertinence et il faut désormais compter sur la porosité de certaines géographies pour venir répondre à la demande de nouveaux investisseurs. Sur la Côte d’Azur, et non éloigné de Cannes, Mougins jouera clairement ce rôle d’absorption du marché saturé cannois. Des propriétés d’exception se sont vendues à des prix jamais atteints sur la commune de Cannes. Ces indicateurs laissent présager un marché de l’immobilier optimiste, actif et très porteur pour les 5 années qui s’ouvrent. Le marché du luxe n’est jamais en crise.