Immobilier : la révolution Fillon en matière de revente de résidences secondaires
et autres biens destinés à l’investissement dans le secteur de l’immobilier. Le site spécialisé « Particulier à Particulier » fait le point pour nous.
- principale ou secondaire ?
Le 24 août dernier, le Premier Ministre, François Fillon, a présenté le plan de rigueur du gouvernement. Ce plan touche lourdement le secteur immobilier notamment en ce qui concerne la réforme de l’imposition des plus-values immobilières. Si les plus-values réalisées lors de la cession d’une résidence principale sont toujours exonérées, il n’en va pas de même pour les autres ventes.
Le nouveau calcul supprime l’ancien abattement de 10 % par année de détention au-delà de la cinquième année. Cet abattement conduisait automatiquement à une exonération totale au bout de quinze ans. Aujourd’hui, et si les nouvelles mesures proposées par le Premier Ministre sont adoptées, la cession de biens détenus depuis 30, 40 ans ou plus, donnera lieu à l’impôt.
Par exemple un particulier qui a acheté un bien à Paris, en 1987, pour 150 000 € et qui le revend aujourd’hui 500 000 €, va devoir s’acquitter d’un impôt de 71 632 € ! Avant le 25 août (si la loi s’applique à partir de cette date), il ne devait rien.
En revanche, pour les cessions de biens détenus depuis moins de cinq ans, le nouveau régime est plus favorable, puisque, auparavant on n’appliquait aucune déduction alors qu’aujourd’hui on prend en compte l’inflation.
Afin que les particuliers puissent comparer l’impact de ce profond changement, Particulier à Particulier a mis en ligne un calculateur qui permet à chacun de savoir s’il est ou non redevable d’une plus-value et de comparer l’impôt à acquitter avec l’ancien et le nouveau calcul. Cliquer ici.
- article en rapport avec le sujet : le billet d'humeur de Gérard Charlier de Vrainville.