Des surfers s’inquiètent de la pollution de leur terrain de jeu…

Ils ne sont pas tous au-dessus de tout soupçon. Ainsi, nous avons été témoins à Cannes de gestes peu écologiques de surfers : mégots laissés sur place, restes de nourriture et d’emballages… Néanmoins, les initiatives de la « Surfrider Foundation Europe » sont, depuis sa création, exemplaires.



 - Cannes, omniprésence des déchets plastiques... visibles,
les pires étant ceux qui ne se voient pas -


Ainsi à l’occasion de la remise officielle du rapport de restriction de l’Agence européenne des Produits Chimiques, « Surfrider Foundation Europe » présente une nouvelle campagne dans les médias et sur les réseaux sociaux pour inviter les citoyens européens à soutenir une interdiction ambitieuse des ingrédients microplastiques auprès de la Commission européenne. Imaginée avec l’agence créative parisienne ici Barbés, cette campagne cherche à faire passer un message fort en rappelant les effets néfastes des polluants présents dans nos produits du quotidien sur la vie marine.

Pour cette troisième collaboration, l’ONG de protection des océans et l’agence durcissent le ton et dévoilent une campagne dont l’objectif premier est de rendre visible la pollution due aux microplastiques et ses effets dévastateurs sur la vie marine et sa biodiversité. Plus de 42 000 tonnes de microplastiques sont déversées dans l’environnement chaque année au sein de l’UE. Pour la plupart, ils proviennent des produits consommés par une grande majorité de la population dont les produits de soin et de nettoyage. La plupart du temps invisibles à l’œil nu, ceux contenus dans ces produits du quotidien sont trop petits pour être filtrés ou se déversent dans les cours d’eau par d’autres voies pour finir leur course dans les mers. Ainsi, ils affectent fortement la vie marine et à terme la santé humaine.

Dans cette campagne, la fondation dénonce aussi le rôle des lobbies industriels qui ne reculent devant rien pour promouvoir leurs choix, car bien sûr des alternatives sont possibles dans la majorité des cas. Ils semblent qu’ils sont insensibles aux arguments des citoyens désireux de protéger leur santé et l’environnement, à commencer par les cours d’eau et les mers.