La Napoule. Les Vinissimes ravissent les papilles…
Première fois dans la région, ce rendez-vous des amateurs de grands vins, a tenu ses promesses. Nombreux étaient ceux qui s’y sont rendus jeudi dernier et ont pu dégusté, quelques vins fins soigneusement sélectionnés par la maison Nicolas dont l’expertise en la matière n’est plus à faire.
C’est au Château de La Napoule - un lieu particulièrement adéquat - que s’est déroulée cette unique journée de dégustation et de vente de vins d’exception. Les Bordeaux étaient en nombre : Saint-Emilion, Haut-Médoc, Saint Estèphe, Pessac-Leognan, Sauternes, Margaux… On pouvait y trouver son bonheur à partir de 25 € mais beaucoup d’étiquettes dépassaient les 100 €, voire les 200… pour l’anecdote, plusieurs flacons proposées atteignaient et dépassaient les 1000 €, notamment ces 4 Petrus de 2009 annoncés à 6 740 €.
Outre donc les Bordeaux, les amateurs avertis purent déguster Châteauneuf du Pape, Saumur… des Bourgogne bien sûr : Pouilly-fumé, Volnay, Corton, Meursault... plus près de nous, des vins de qualité venus du Sud, Languedoc, Roussillon, Lubéron. Pour finir des Côtes de Provence, Miraval, Ott, Château d’Esclans, Château Galoupet, Minuty… et, plus près encore, les productions des moines de l’île de Saint Honorat expliquées en quatre cuvées…
La rencontre avec les vignerons est toujours riche d’enseignements. Ainsi, il apparaît que le changement climatique et la montée des températures, affectent peu les Bordeaux tandis que certains envisagent de planter plus en altitude et d’essayer des cépages différents. Ainsi, une grande maison de Bourgogne qui possède des vignes à Aups, dans le Var, a planté du Pinot noir. Ici, sur la commune de Mandelieu, le Domaine Barbossi (non présent aux Vinissimes), a déjà fait le pari en surgreffant de l'Assyrtiko, un cépage grec qui s’épanouit en terrain volcanique. Il est très résistant à la chaleur et peu gourmand en eau. C’est que, l’avenir, c’est déjà aujourd’hui !
Michel Di Mascio