Grasse. Un actif cosmétique à base de tiges de rosier...

On connaît la rose utilisée en parfumerie, moins la tige de rosier en cosmétique. Alors que la fête de la Rose débute dans le pays grassois, la start-up Niss Active annonce avoir conçu un actif cosmétique entièrement réalisé à partir de tiges de rosiers.




Une première aux bénéfices anti-inflammatoire, anti-oxydant et anti-âge scientifiquement prouvés dont le brevet vient d’être déposé. Le résultat d’une étroite collaboration avec Université Côte d’Azur qui valorise un produit habituellement détruit. Non contente de recruter des équipes issues du Master Foqual (Formulation, Analyse, Qualité) de l’Université et de l’Institut de Chimie de Nice (UMR CNRS), la start-up met un point d’honneur à objectiver ses résultats et les publier dans des revues scientifiques. Pour cause, elle est co-dirigée par Xavier Fernandez, Vice-Président Innovation & Valorisation de la recherche d’UCA.

Jusqu’alors, les tiges de rosiers étaient brûlées, générant ainsi du CO2 dans l’atmosphère, ou compostées dans le meilleur des cas. Elles sont désormais sources de valeur et se retrouveront dans des produits anti-âges, réparant les peaux fragiles, éclaircissant des tâches, protégeant la peau des attaques de la pollution… c’est le principe de « l’upcycling ». En trouvant de la valeur dans les végétaux mis de côté, l’entreprise grassoise ouvre un nouveau champ aux producteurs locaux.

  • Start-up azuréenne créée en octobre 2017, Niss Active développe des ingrédients cosmétiques innovants entièrement naturels conçus à partir de matières premières d’origine méditerranéenne. Une façon de concevoir la cosmétique contribuant à la sauvegarde de la biodiversité locale grâce à un processus de conception minimisant son impact environnemental. La start-up multi-récompensée, possède déjà deux autres actifs : un puissant réparateur cutané, conçu à partir de feuilles de prunier de Brignoles, et un anti-âge, antioxydant et anti-inflammatoire issu du chêne blanc truffier de Provence.