Grasse : voyage au cœur des parfums,
Le parfumeur « Molinard » montre le chemin…
Alors que certains parfumeurs grassois ont depuis longtemps vendus leurs alambics aux dieux du Cac 40 et des Fonds de pension américains, l’entreprise familiale Molinard persiste dans la plus pure tradition, héritée d’une longue lignée de gens de l’art, au nez sublimé… pendant 150 ans d’exercice.
- Jean-Pierre Lerouge-Benard dans son musée provencal -
L’actuel PDG, Jean-Pierre Lerouge-Benard, compte bien continuer sur cette lancée. Son usine, sise au 60 du boulevard Carnot, produit toujours savons, crèmes, parfums dont le célèbre « Habanita », subtile association de 600 essences, oui, vous avez bien lu, 600 essences… Mais, il le sait bien, il ne faut jamais s’endormir sur ses lauriers, si parfumés soient-ils…
Dernière idée à mettre à son actif et mise en œuvre par une équipe dynamique et compétente, la réalisation d’un parcours intelligent et gentiment pédagogique de son usine. Une occasion exceptionnelle de mieux comprendre le monde des parfums et la place de Grasse dans cette industrie… florissante.
- la technique d'extraction de la concréte -
Le parcours- environ 40 minutes - est guidé. On circule de salle en salle, passant d’un jeu de piste olfactif à un autre, dans une ambiance qui garde le « parfum » surannée de la Belle Epoque et de l’Art Nouveau, ne serait-ce qu’à cause du décor, cette délicieuse villa Habanita et de son « distilloir » conçu par Gustave Eiffel en personne…
De la pièce consacrée aux matières premières venant du monde entier à la savonnerie, du distilloir à la salle de conditionnement, du laboratoire des années 30 à la cave de macération et pour finir au Musée provençal et à la boutique où, après cette visite gratuite, on pourra faire le plein de souvenirs odoriférants…
- le laboratoire des années 30 -
- Jean-Pierre Lerouge-Benard a décidé d’aller plus loin dans sa démarche marketing en proposant des ateliers destinés à une clientèle de professionnels du tourisme d’affaires. Là, les participants pourront affiner leurs connaissances, créer leur propre fragrance (dont la formule sera conservée et rééditée à la demande). D’autres ateliers permettent d’organiser de petits jeux et des concours basés sur la reconnaissance des odeurs et de leurs associations. Contact.
Louise Dartigues
- mention : www.pariscotedazur.fr – mars 2008 - - écrire au magazine, s'abonner, se désinscrire -