La nouvelle Vague de Saint-Paul de Vence…
Alors que nous sommes encore dans la plus grande incertitude, il n’est pas interdit de faire des plans sur la comète et d’imaginer des lendemains radieux. Ainsi l’établissement saintpaulois surfe sur l’idée d’une réouverture en mai. Nouvelle cuisine, nouveau concept, nouvelle exposition. Il n’en faut pas plus pour redonner le sourire aux gastronomes et aux esthètes.
« La Vague de Saint-Paul » est un ouvrage dont l’architecture ne manque pas de surprendre. Elle est l’œuvre d’un architecte français André Minangoy, plus connu pour avoir été le créateur de l’emblématique « Marina Baie des Anges » à quelques kilomètres de là dont les courbes des bâtiments - quatre grandes voiles en bordure de mer - viendraient d’un premier jet dessiné sur la paume de sa main. Après un long sommeil, l’architecte Maurus Frei, a été chargé de réveiller cette belle endormie et de slui redonner une âme.
La Vague de Saint-Paul hôtel et spa 4* est située à proximité du charmant village de Saint Paul de Vence et à deux pas de la Fondation Maeght elle est enfouie dans le bois de la Sine. Les voyageurs apprécient de n’être qu’à seulement 25 minutes de l’Aéroport de Nice Côte d’Azur. L’hôtel offre 50 chambres dont 6 suites réparties sur 3 étages, disposant pour la majorité d’une large terrasse privative et aménagée, à la décoration épurée, colorée et moderne avec vue sur le parc et la piscine.
La gastronomie n’est pas le moindre de ses atouts. Le chef Akhara Chay officie depuis 3 ans au « Jardin de la Vague », le restaurant gastronomique de l’hôtel. Son parcours dans de très belles maisons commence par son apprentissage dans les cuisines de Ghislaine Arabian au Pavillon Ledoyen puis avec Alain Ducasse au Park et au Saint James à Paris. Le chef rejoint ensuite son mentor, le Chef Éric Provost, au Royal Barrière à Deauville en tant que Sous-chef où il participe à l’obtention d’une étoile au Guide Rouge. Il obtient en parallèle le diplôme de l’École des Chefs à l’institut Paul Bocuse. Après six ans à Deauville, Akhara intègre en 2005 le Mas Candille à Mougins aux côtés de Serge Gouloumès. Il contribue, là aussi, à l’obtention d’une étoile au Guide Michelin durant ses quatre années en tant que responsable de cuisine de La Pergola. Il entre ensuite au service de prestigieuses maisons telles que le Mas des Herbes Blanches, le Château Valmer et enfin La Vague de Saint-Paul en 2017 où Il obtiendra le titre de Maître restaurateur et Disciple d'Escoffier.
Après plusieurs mois de travaux le chef dispose dorénavant d’une cuisine ouverte sur la salle et d’une table du chef. Son menu « Table du Chef » composé en fonction des goûts et des désirs des clients est servi sur la table d'hôte prévue spécialement à cet effet pour recevoir 4 personnes au sein de la cuisine. Une expérience culinaire unique à ne pas manquer. Akhara Chay se fournit exclusivement auprès des producteurs locaux et n’utilise que du frais. Sa cuisine méditerranéenne rehaussée de saveurs asiatiques s’harmonise avec l’environnement. Ses alliances sont parfaitement maitrisées pour obtenir une cuisine très créative et raffinée aux assaisonnements délicats et cuissons irréprochables qui plaisent au plus grand nombre. Son Plat signature : « Fleur de courgette du pays soufflé farce fine de gambas » est un délice ! Le restaurant est ouvert tous les jours et propose des menus accessibles et une carte au prix moyen de 62 €.
La Vague se veut aussi un espace ouvert à l’art. La proximité avec le Musée Maeght n’est pas étranger à ce choix naturel, pas plus que l’architecture même de l’établissement et à l’étendue et la diversité harmonieuse de ses jardins. La Vague de Saint-Paul a d’ailleurs créé un comité artistique ayant pour objectif de s’orienter davantage vers des événements d’art contemporain. Elle a prévu de présenter cette année l’exposition « Welcome to a Land of Needs and Desires », qui rassemble les artistes Romain Gandolphe, Karim Ghelloussi, et Hazel Ann Watling. Partageant une affection prononcée pour l’ironique, l’outrancier et l’ébranlement des hiérarchies, ces artistes portent une réflexion croisée sur leur rapport à l’histoire des arts et aux contextes de diffusion et de réception des images et des œuvres.