- Mandelieu, trois arbres pour une forêt de béton -

Candidat aux prochaines élections municipales, Jean-Valéry Desens veut « mettre la commune au centre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le désordre climatique. » Il annonce

la création d’un service communal à part entière avec attribution d’une ligne budgétaire spécifique s’il est élu. Un projet qui selon lui, initié à l’échelon local ne relève ni de l’utopie ni de la démagogie, ce que confirmait la climatologue Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, qui donne aux élus locaux un rôle central sachant que 30 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des transports.

Le conseiller municipal et conseiller communautaire à l’agglomération de Cannes-Lérins, propose ainsi un plan climat ambitieux. Il rappelle qu’il est possible de mesurer la quantité d’émissions de dioxyde de carbone d’une activité, d’une organisation ou d’une population et de peser sur l’importance de ces émissions. Il place la commune au centre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le désordre climatique et se donne comme objectif principal « la neutralité carbone à l’horizon 2026 pour tout ce qui concerne les services, les activités et les bâtiments communaux. Les citoyens seront accompagnés, dans leur mode de vie, dans une démarche similaire, sur le long terme » insiste le candidat de la Droite Républicaine qui ajoute : « Mandelieu-La Napoule doit devenir une ville pilote et exemplaire, reconnue pour son implication dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement. Pour mener cette action, un service communal spécifique sera créé, avec sa propre direction, afin que l’élu et les agents en charge de cette délégation aient de grands moyens d’action. Enfin, une ligne budgétaire spécifique, et inexistante à ce jour, sera ouverte et approvisionnée. »

Il ironise aussi sur le « saupoudrage vert » qui se traduit dans le programme du neveu maire sortant par un : « je vais planter des arbres et créer une canopée ». Cela, ce n’est pas avoir conscience de l’urgence climatique mais de l’urgence électorale, conclut-il.