Est-il besoin d'être de droite ou de gauche pour constater les effets déplorables de l'immigration dans notre pays. ? Ne suffit-il pas de simple bon sens, d'honnêteté intellectuelle pour poser un regard objectif sur le sujet ? De gouvernement en gouvernement, les mauvais choix se sont accumulés. Regroupement familial, politique démagogique de délivrance de visas, construction de ghettos… Avec comme conséquence la montée d'un racisme primaire, d'une xénophobie aberrante qui se fait aussi bien au détriment des illégaux que de ceux qui se sont intégrés à notre société et qui en payent le prix fort : discrimination à l'embauche, difficulté de trouver un bailleur… Difficile à vivre et injuste !

Mitterrand a joué un rôle déterminant dans cette dangereuse dynamique. Il a vu là un moyen de diviser la droite et il y est arrivé. Grâce à lui l'extrême droite, qui stagnait chez nous à moins de 5%, a dépassé dans certaines régions les 20%. Cerise sur le gâteau, le président du FN, J.M. Le Pen, s'est retrouvé finaliste des dernières joutes présidentielles. Qui aurait pu le prévoir ?

Vrais problèmes, mauvaises solutions. Le vrai problème n'est-il pas le fossé économique qui existe entre le Nord et le sud, entre la richesse relative des uns et la misère indubitable des autres ? La solution consiste-elle à accueillir ceux qui souffrent ? Est-ce si simple que ça ? Apparemment pas, car si l'on n'a pas de travail à offrir ni de logements salubres, à quoi bon, surtout au risque de troubler la paix sociale ? Une France appauvrie, surendettée, ne sera plus capable d'aider qui que ce soit…

Ce déséquilibre entre l'intention et la réalité est décourageant. Quelle est la meilleure solution ? L'auteur de ses lignes n'a pas de solutions miracles à proposer. S'il en existait, on le saurait. Mais, nous n'en sommes même pas là. Il convient d'abord de se mettre d'accord sur le constat. A écouter les Jacques Lang et autres chantres de la générosité et du partage, il y a encore du chemin à faire !

La droite de Sarkozy a le mérite de vouloir s'attaquer de front au problème. Une tentative pour ne pas laisser seules les extrêmes envenimer le débat et pérenniser un fond de commerce. Quant à la gauche, pour l'instant, elle est tout juste capable de mette de l'huile sur le feu et se réfugie dans un angélisme qui irrite de plus en plus de citoyens.