Ce genre de campagne vise à mettre en évidence l'impact dévastateur de l'industrie de l'élevage sur le climat, la pollution, la déforestation, le déclin de la biodiversité, les risques de pandémies, la résistance aux antibiotiques, la santé publique et la vie de milliards d'animaux, domestiques et sauvages.

Pour Naomi Hallum, de l’Ong « Le Premier ministre Sunak s’est engagé à préserver l’avenir de notre planète et a évoqué à plusieurs reprises l’importance de notre devoir de compassion. Nous l'encourageons maintenant à passer de la parole aux actes en adoptant une alimentation végétale pour une durée d'au moins un mois. Nous espérons sincèrement qu'il acceptera notre offre d'un million de livres. Nous l'exhortons à montrer l'exemple et présenter à quel point une alimentation végane peut être épanouissante, saine et savoureuse, tout autant qu'elle est positive sur le plan éthique et environnemental. »

À noter que l’intégralité 5 600 emplacements publicitaires avaient été réservé à l’occasion d’une vaste campagne d’affichage dans le métro londonien. Celle-ci a débuté au début du mois par la publication d’une lettre ouverte dans quatre grands journaux britanniques, adressée au Premier ministre et lui rappelant notamment que :

• Le secteur de l'élevage occupe jusqu'à 85% des terres agricoles, mais ne fournit que 32% de nos calories et moins de la moitié de nos protéines.
• Pour nourrir le même nombre de personnes avec une alimentation végane, il ne faudrait qu’un sixième des terres, ce qui laisserait au Royaume-Uni 14,5 millions d’hectares disponibles pour d’autres utilisations, telles que la restauration et le réensauvagement des habitats naturels dans le cadre d’initiatives de séquestration du carbone.
• L’industrie de l’élevage est responsable d’au moins 16,5% de toutes les émissions de GES d’origine humaine.
• Si nous nous tournions tous vers une alimentation végane, nos émissions de GES liées à l’alimentation diminueraient de près de 70%.
• Les études montrent que l’adoption d’une alimentation végétale est associée de manière significative à une diminution de  l’incidence et de la mortalité par maladie cardiovasculaire.
• Une nouvelle étude a révélé que, par rapport aux alimentations carnées classiques, les alimentations végétales réduisaient le risque de cancer du sein post-ménopausique de 18%, de cancer de la prostate de 31%, de cancer colorectal chez l’homme de 43% et le risque de développer tout type de cancer de 14%.
• Un sondage récent mené auprès des agriculteurs britanniques a révélé que 64% des personnes interrogées envisageraient d’abandonner complètement l’élevage à condition de bénéficier d’un soutien financier pour les accompagner.