Invendus non alimentaires : 70% des entreprises n'ont pas connaissance qu’il est interdit de les détruire...

Depuis l’entrée en vigueur du volet antigaspi de la loi AGEC en janvier 2022, les entreprises ne peuvent plus détruire leurs invendus non alimentaires (habillement, produits électriques et électroniques, produits d’hygiène, puériculture, livres, fournitures scolaires..), or 70 % l’ignore et oublie aussi l’intérêt de valoriser les invendus.



- photo (c) Masko -


C’est ce que révèle Comerso, acteur pionnier et référent de l’antigaspi en France, dans sa dernière étude, commandée auprès de Dynata et qui dresse un état des lieux. Cette étude a été réalisée auprès de 234 professionnels du secteur non alimentaire, travaillant dans des entreprises de toutes tailles. Il apparaît ainsi que :

  • 70% des répondants n’ont pas connaissance de l’entrée en vigueur de l’interdiction de destruction des invendus non alimentaires.
  • Seulement 2% des entreprises déclarent réussir à valoriser tous leurs invendus non alimentaires neufs, révélant que la destruction d'invendus est toujours pratiquée malgré l'obligation légale.
  • Moins de 1 répondant sur 2 seulement déclare que tous les invendus neufs sont concernés par la loi, ce qui révèle une méconnaissance des typologies de produits concernées par la loi.
  • 42% déclarent qu'il est soit impossible soit difficile pour eux de valoriser leurs invendus, soulignant le fait que des freins persistent dans les entreprises.
  • 58% des entreprises estiment que c'est un sujet important dans le contexte actuel d'inflation et d’enjeu de sauvegarde des marges.

En 2020, dans son Etude IPSOS, Comerso mettait déjà en avant que 48% des Grandes Surfaces Spécialisées ne savaient pas que l’interdiction de jeter les invendus non alimentaires était intégrée à la loi alors même que cette mesure est l’une des plus emblématiques, et que ces entreprises sont les premières concernées. Avant la loi, 35% des entreprises précisaient avoir mis en place des actions systématiques de valorisation, 51% de façon ponctuelle et 14% n’avaient rien mis en place. Pour 23% des entreprises, la loi AGEC a été un véritable accélérateur du changement. 

« Il reste du chemin à parcourir sur la prise de conscience du gaspillage non alimentaire dans les entreprises ainsi que dans la sphère publique. Si le modèle des entreprises a, depuis toujours, été d'être très bien organisé sur la vente de produits neufs, le volet antigaspi de la loi AGEC les engage maintenant à gérer de nouveaux flux de produits invendables, invendus pour les dons ou la revente en seconde main. La mise en place de ces nouvelles pratiques de gestion et de ces nouveaux processus s’avère parfois complexe et chronophage. » explique Pierre-Yves Pasquier.

Comerso, acteur pionnier de l’anti-gaspi en France, accompagne les entreprises dans la valorisation de leurs invendus et déchets. Via sa plateforme digitale et logistique, il propose aux entreprises une solution BtoB complète pour accélérer et faciliter leur transition « Zéro-Déchet », et faire de l’économie circulaire, la norme, notamment une valorisation optimale des invendus et déchets (déstockage, promotion, dons aux associations, recyclage déchets, valorisation seconde main ...).