Elus en congés.

Elu, un job à plein temps.

Les membres du gouvernement et de la plupart des grandes institutions ne sont jamais complètement en vacances. Tout au plus, ils limitent leurs déplacements. Mais dans la tête, ils sont perpétuellement sous pression. Pour eux, les 35 heures, c'est plutôt 14 heures de travail par jour. Qu'il soit en avion, en voiture, en train, il leur faut parler avec le responsable de la com, son "nègre" chargé de rédiger les allocutions, lire les dossiers, les revues de presse, serrer les mains, même lorsqu'on va à la boulangerie ou chercher le journal.
Le seul espoir de RTT et de récupération des heures sup, c'est lorsqu'on n'est pas réélu et ça, personne ne veut y croire. A un certain niveau, il restera toujours la perspective d'une place de sénateur si on a su ne pas se faire trop détester par ses pairs et si l'on a pris la précaution de mettre sous le coude quelques dossiers un peu chauds. Reste qu'une sinécure au Conseil social et économique permet de récolter sans trop d'effort quelques jetons de présence. D'autres institutions viennent compléter le tableau, elles semblent avoir été spécialement concoctées pour le repos de nos édiles.

Christian Estrosi et Brice Hortefeux, ont choisi eux de profiter de l'été pour en remettre une couche (terme entendu à de nombreuses reprises durant le tour de France et les Chpts. du monde d'Helsinski Au programme, la promo en boucle de Nicolas Sarkosy et accessoirement de la politique du gouvernement.


- mention : www.pariscotedazur.fr - août 2005 -