Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la Journée d’action face aux risques du 13 octobre, et qui vise à la diffusion de la culture du risque et de la résilience auprès de l’ensemble des publics. L'objectif est que chaque citoyen puisse connaître les risques majeurs qui l’entourent et s’informe sur les comportements de sauvegardes à adopter, et les modalités d’alerte en cas d’évènement grave.

Organisé par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Alpes-Maritimes, « En attendant le séisme... » présente des conférences animées par des experts et chercheurs et la pièce de théâtre « Saint et Sauf ? » de Pascal Servet. Il s’agit d’abord de faire connaître le risque sismique, les bons comportements à adopter en cas de crise sismique, de comprendre les catastrophes passées et de prendre conscience des risques locaux auxquels sont exposés les maralpins.

Ces actions sont organisées en partenariat avec l’Université Nice Côte d’Azur, le laboratoire de recherche Géoazur, le Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA), l’Association Française du génie Parasismique (AFPS), ainsi que le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Alpes-Maritimes.  Ouvert à tous et gratuit avec inscription obligatoire sur : https://my.weezevent.com/en-attendant-le-seisme

On ne peut que se féliciter de cette action préventive susceptible de sauver des vies. Le littoral est en première ligne car, outre les dangers mortels d’un séisme sur la terre, sa population est à la merci d’un autre se produisant dans la Méditerranée et capable de déclencher un tsunami dévastateur. C’est dans cette perspective qu’à Cannes, le maire a mis en place un système d’alerte spécifique, incitant le public cannois a se mettre en sécurité tout en continuant à s’informer en temps réel.

Face aux événements climatiques prévisibles ou non qui semblent de plus en plus fréquents, il est nécessaire de prendre en effet toutes les mesures possibles pour en diminuer les impacts négatifs sur la population, les infrastructure, les biens et préserver la biodiversité aussi. Il serait grand temps de se poser des questions sur l’influence des activités humaines sur le climat. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour prévenir une éruption volcanique, un tremblement de terre, un tsunami mais sur les effets de la surpopulation et la transformation de l’environnement, nous pouvons faire des choix déterminants. 

Il y a un certain nombre d’erreurs qu’il faut corriger au vue de l’évolution du climat et de notre expérience. On a, ici trop déboisé, là construit dans des zones inondables ou sous la menace des avalanches, modifier les cours d’eau… En cause, l’augmentation quasi exponentielle d’une population qui, grâce aux progrès de la médecine, a une plus grande espérance de vie, et à sa soif insatiable de biens de consommation et de confort aux prix de la gestion calamiteuse des ressources planétaires qui, par définition ne sont pas inépuisables. 

- La grande vague, Hokusai -