L’amande, symbole de la tradition et du terroir provençal...

La récolte de l’amande, moment important de l’année, s’étend de la fin août à la mi-octobre, selon le terroir et l’altitude des vergers. L’observation attentive des amandiers permet de déterminer le moment idéal de la récolte : les amandes sont prêtes à être récoltées lorsque la « gove » ou l’écale (l’enveloppe verte peau qui entoure les coques) sèche et commence à s’ouvrir naturellement, révélant que l’amandon est mûr à l’intérieur de sa coque.



Par le passé, on « gaulait » les arbres, c’est-à-dire que l’on battait les branches des amandiers avec un long bâton afin de faire tomber les amandes au sol. De nos jours, on utilise la technique du soubresaut : un tracteur déploie une corolle vibrante autour du tronc, les vibrations font tomber les amandes au cœur de la toile tendue. Elles sont ensuite acheminées vers un collecteur qui va séparer l’amande de la gove, qui est directement répandu au sol, comme engrais vert.

Une fois ramassées, les amandes doivent impérativement être séchées, afin de garantir leur conservation optimale. Elles sont réparties uniformément à même le sol dans un hangar ventilé naturellement ou bien séchées dans des silos chauffants qui les déshydratent en douceur, la durée dépendant des conditions climatiques (de quelques heures dans les silos à 1-2 semaines au sol ).

Une fois sèches, les amandes sont prêtes pour la « casse » : les coques sont envoyées dans un cassoir, une machine qui permet l’ouverture des coques par un système de frottement de deux parties métalliques. Une fois cassées, les coques sont séparées des amandons. Ceux-ci sont calibrés puis triés électroniquement afin de séparer les amandes entières des amandes brisées. Sur une longue table lumineuse, un dernier tri visuel et manuel est effectué par les amandiculteurs pour éliminer les derniers morceaux de coques et séparer les écarts de tri.

Conscient du déficit de production locale et de la demande croissante d’amandes en France, l’entreprise Le Roy René a initié un plan de relance dès 2014, avec l’appui de la Chambre Régionale d’Agriculture PACA. En tant que membre fondateur du Comité de Pilotage sur le projet de relance de l’amande en Provence, l’entreprise a joué un rôle clé dans la structuration de cette filière, qui a permis de quadrupler la production française d’amandes en 10 ans, avec la plantation de 1000 hectares d’amandiers, grâce à un effort collectif sans précédent.

Engagé dans une démarche écoresponsable, elle sensibilise également le grand public à la préservation de l’environnement et de la biodiversité à travers des projets novateurs. Parmi ces initiatives, la plantation avec l’association Act for Planet d’une amanderaie de 300 arbres en agroécologie et d’un verger patrimonial de 19 variétés d’amandiers autour de sa fabrique à Aix-en-Provence, illustre son engagement concret.

Depuis le lancement du plan de relance de l’amande de Provence en 2014, la Confiserie du Roy René a multiplié par cinq la part d’amandes provençales parmi ses achats. Le consommateur peut apprécier ce choix local dans la recette tradition Calisson d’Aix qui comprend aujourd’hui 30% d’amande de Provence ou encore avec le coffret millésimé 2023 et sa recette 100% amandes de Provence.

Le Roy René dévoile une boîte de calissons, confectionnés exclusivement à partir d’amandes de Provence. Deux autres nouveautés viennent compléter la gamme 100% amandes de Provence : un délicieux nougat amandes et miel de Provence pour une pause gourmande, ainsi qu’un sachet d’amandes de Provence, idéal pour déguster ce fruit à coque à l’état naturel.



En vente sur www.calisson.com et au sein des 14 boutiques en France.