Coca-Cola, champion… olympique des microplastiques.

Catégorie C'est notre santé

« Un goût inimitable », c’est en tout cas ce que promeut un marketing agressif qui fait de Coca-Cola le soda le plus connu et le plus vendu au monde. Sponsor officiel des Jeux Olympiques, la boisson pétillante est également connue des associations environnementales pour son impact écologique.



En effet, les 120... milliards de bouteilles commercialisées chaque année font de cette entreprise l’un des tous premiers acteurs responsables de la pollution plastique au monde. Rien qu’en France, ce sont 950 millions de bouteilles de la marque qui sont vendues chaque année, dont à peine 44% sont recyclées. Chaque minute, ce sont donc plus de 1 000 bouteilles qui finissent incinérées ou jetées négligemment dans la nature et finiront dans un sous-bois, au bord d’une route, d'une rivière ou au fond d’un océan. 

Ce que l’on sait moins, c’est que le contenant, cette petite bouteille constituée de plastique n’est pas inerte. Dans une enquête coordonnée par Agir pour l’Environnement, l’association a mis en évidence des traces de 6 sortes de plastique dans le breuvage caramélisé. Souhaitant mesurer le risque d’ingérer des fragments de plastique en buvant du Coca-Cola ou du Schweppes en s’approchant le plus près possible de l’usage réel des consommateurs, Agir pour l’Environnement a fait appel à deux laboratoires spécialisés mesurant la présence de micro- et nanoplastiques dans des bouteilles ouvertes une, dix et vingt fois.

Les microplastiques sont issus d’une production soit directe par l’industrie pour des applications variées, soit sont issus de la dégradation de plastiques macroscopiques. Les microplastiques sont maintenant présents dans tous les environnements : dans l’eau, dans l’air et dans les sols. Leur persistance et leur bioaccumulation favorisent leur présence dans les écosystèmes et les chaînes alimentaires marines et terrestres et sont particulièrement inquiétants de par leur potentiel toxique et leur capacité à être vecteur de pathogènes et de polluants. Les principales routes de contamination chez l'être humain sont par ingestion, avec une quantité de microplastiques ingérée estimée entre 39 000 et 52 000 microparticules de plastiques par an et par personne, par inhalation avec une moyenne de 272 microparticules par jour par personne, et dans une moindre mesure par contact épidermique uniquement pour les microparticules inférieures à 100 nm et donc uniquement pour les particules nanométriques. Une fois ingérées, les microparticules passent la muqueuse intestinale où elles peuvent être internalisées par les cellules ou entrer dans le système circulatoire sanguin et lymphatique et être déposées dans d’autres organes. L’internalisation et l’accumulation de microparticules dans le corps humain posent donc des risques significatifs pour la santé qui sont encore mal connus. Cependant, un certain nombre d’études scientifiques montrent un impact négatif des microparticules de plastiques chez les animaux marins.

Ces dernières années, des études ont mis en évidence la présence de microplastiques dans le corps humain et notamment dans le placenta, le lait maternel, les tissus pénils, les fèces, le système digestif (intestin, colon, foie), et dans les liquides corporels (salive, sang, liquide broncho-alvéolaire, urine, sperme). 

En conséquence, l’association juge inacceptable que les consommateurs boivent sans le savoir des microplastiques. Le phénomène n’étant pas réglementé, même s’il est avéré scientifiquement, les autorités françaises doivent se saisir du sujet et en faire une priorité de santé publique et de protection de l’environnement. Elles doivent lancer des campagnes de prélèvements afin de faire la lumière sur la présence de microplastiques dans les sodas embouteillés et pour exiger des fabricants l’absence de microplastiques dans les boissons.

  • Cette étude vient s’ajouter à la maladie du Coca, appelée NASH. Véritable pandémie que les autorités ont tendance à sous-estimée surtout des des pays où la couverture sociale et sanitaire est la plus faible, notamment le Mexique et en Amérique du Sud et où la consommation du Coca est quasi journalière. Elle transforme les consommateurs addictifs en canards et oies humains dont le foie serait, à l’insu de leur plein gré, hypertrophié. En cadeau, du surpoids garanti, voire de l’obésité et du diabète de type 2… Bonjour les dégâts !