Sun, sea et crème solaire…

Catégorie C'est notre santé

Certes le soleil nous permet de fixer la vitamine D mais trop n’en faut. Depuis quelques décennies, il est apparu que, trou d’ozone aidant, une exposition prolongée au soleil pouvait déclencher des cancers de la peau. Pour se protéger de ces effets néfastes, les industriels de la cosmétique ont mis au point des crèmes ad hoc.




Le temps a passé et maintenant on s’inquiète de leurs qualités et aussi des effets de ces crèmes solaires sur l’environnement, notamment dans l’eau des piscines et dans la mer. Au point que, conscients du problème posé, des stations balnéaires espagnoles avaient décidé d’interdire leur usage sur les plages. En effet, multiplié par des dizaines de milliers de baigneurs, il est facile de comprendre qu’elles puissent devenir, de part leur composition chimique, des nuisances pour le milieu.

L’industrie des cosmétiques a ainsi travaillé pour mettre au point des formules les moins nuisibles possibles, de façon à permettre à tout un chacun, de continuer à se protéger de certains rayons dangereux pour la peau. En tête, Cosmébio, première association professionnelle à avoir encadré et structuré le marché français des cosmétiques naturels et bio, qui met en garde les consommateurs sur les dangers liés aux protections solaires conventionnelles : 

  • En effet, si les crèmes solaires ont pour objectif de protéger efficacement la peau du soleil, cela ne doit pas se faire au détriment de la santé et de l’environnement. C’est en ce sens que Cosmébio a exclu l’utilisation de filtres chimiques tels que l’octocrylène, utilisé en tant que filtre UV dans les crèmes solaires conventionnelles. Nocif pour la santé et polluant pour la planète, cet ingrédient se dégrade au sein même des flacons en un composé cancérigène et perturbateur endocrinien : la benzophénone.
  • Pour substituer aux filtres chimiques (Oxybenzone, Anisotriazine, OMC, 4-MBC, Benzophenone, …) issus de la pétrochimie, Cosmébio ainsi que l’ensemble des membres fondateurs du référentiel COSMOS a fait le choix d’autoriser, sous conditions, deux filtres minéraux : le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc. 
  • À la différence de l’octocrylène et de la benzophènone qui sont absorbés par la peau, ces filtres naturels ne pénètrent pas la barrière cutanée.

Présidée par Romain Ruth, Cosmébio est l’association française de la Cosmétique bio. Elle a vu le jour en 2002 et réunit aujourd’hui plus de 560 sociétés. Toutes s’engagent à respecter les principes du Manifeste. Les garanties du label Cosmébio concernent chaque étape du cycle de vie d’un cosmétique : origine des matières premières, pour encourager un approvisionnement éthique et durable ; procédé de transformation doux et non polluant ; fabrication du produit fini (composition propre, emballage, stockage) ; étiquetage transparent et communication responsable. Un contrôle par un certificateur indépendant est obligatoire chaque année pour vérifier la conformité des produits avec tous les critères du label. Environ 16 000 produits et 750 marques sont actuellement concernés par ce label. CQFD !