- Miramas, photo © Mathieu Brossais -

 Son maire, Frédéric Vigouroux, PS réélu contre le candidat RN, verdit un peu plus la ville, notamment à travers le Plan Local d’Urbanisme révisé en 2017. Il revendique une vision globale du développement durable : essor urbain (favoriser les voies piétonnes et cyclables), gestion raisonnée des espaces verts et respect de la biodiversité... 

Riche de réserves foncières d’importance avec 570 hectares de surfaces agricoles (22% du territoire communal) et 400 hectares de foncier municipal dont 90 ha valorisables en activités agricoles, la commune s’engage dans un programme de préservation de cette ressource stratégique irremplaçable avec comme objectifs d’encourager la diversité des cultures, de conforter une agriculture de qualité, de renforcer le lien entre producteurs et consommateurs locaux.

L’existence des projets alimentaires territoriaux tombe à point. Ils ont comme finalité de relocaliser l’agriculture et l’alimentation en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Les élus se sont saisis de cette opportunité et s’efforce de la mettre en place.

Pour Thierry Quéré, conseiller municipal : « L’objectif est de garder la maîtrise foncière de ces terrains agricoles disponibles car si l’on garde la main sur le foncier, on peut impulser un mode de production agroécologique et favoriser plus de diversité. Garantir aux générations futures qu’elles vont pouvoir se nourrir correctement, c’est ça un véritable service public ! »

Ainsi, dans le cadre de son projet, la municipalité souhaite attirer de nouveaux agriculteurs pour occuper ces terrains et leur proposer un accompagnement. Le planning est ainsi fixé pour la ferme Saint-Désiré et ses 20 hectares avec une pleine exploitation à l’horizon 2026. Les premiers investissements de la mairie seront donc réalisés dès 2022, en parallèle de l’appel à manifestation d’intérêt pour du foncier disponible auprès des professionnels en agroécologie. CQFD !