Passion pour l'inutile.
Est-il vain d'écrire de la poésie ?
En intitulant son recueil de poèmes "Passion pour l'inutile", Marc Vincent Pealat pose implicitement la question. Est-il dérisoire, insignifiant, puéril, d'écrire des vers ? D'autres avant lui ont répondu de la seule façon qui soit, en produisant des textes qui ont ému des générations de lecteurs.
Combien d'entre nous, un jour ou l'autre, avons griffonné quelques vers à l'adresse de la lune, d'une chimère, d'un être que l'on chérit, d'un idéal…? C'est un des meilleurs moyens qui soit pour exprimer sa sensibilité, sa révolte, sa peine, ses espoirs, ses regrets… En quelques lignes que ne dit-on pas ?
Il est bon de relire les classiques, il est bon de lire de la poésie, fusse la sienne ou celle de son voisin ! Cela calme l'âme.
Marc Vincent Pealat est de ceux qui ont d'abord écrit pour soi-même et puis qui a franchi le pas en publiant, un recueil de poèmes, comme c'est souvent le cas, à compte d'auteur. Une centaine de textes, ce n'est pas la quantité qui importe, finement ciselés. Il a pris la peine d'y inclure, comme pour mieux fixer sa pensée, des photographies. Elles sont signées par Pedro Luis Raota, un argentin reconnu dans le monde entier pour sa façon de "peindre" la condition humaine.
Déchirure
Comme un orage
Dans un ciel pur
Dans le cœur qui se brise
De la petite fille
Le vieux chien mort
Déchaîne en vague
Les larmes piquantes
De toute la peine du monde
Et le temps du malheur
Devenu éternel
Soudain se givre
L'enfant a perdu
Dans cet instant cruel
Le chemin de la vie
Et pleure sa tendresse
Et craque son bonheur.
- mention : www.pariscotedazur.fr -