Les « cantonales » cèdent la place
aux « départementales »...
Les sénatoriales à peine terminées que se profilent déjà à l’horizon de nouvelles échéances électorales. Elles auront lieu en mars 2015 avec une nouveauté. Fini le scrutin uninominal à deux tour des « cantonales », il sera remplacé par le scrutin binominal majoritaire à deux tours des « départementales » ; chaque binôme étant constitué de personnes de sexe différent dont les noms seront ordonnés dans l'ordre alphabétique.
Dans les Alpes-Maritimes, les élections au Sénat ont laissé quelques traces et marqué les esprits. Ainsi l’élection du candidat PS n’a pu avoir lieu qu'à cause des divisions qui règnent au sein de la majorité UMP. Autre fait remarquable, la réélection de Jean-Pierre Leleux. L’ex-maire de Grasse, non candidat à sa réélection à priori facile à la mairie, n’avait pas baissé les bras à l’annonce de sa mise à l’écart de la liste officielle UMP. Présentant sa propre liste, qualifiée de parallèle et complémentaire, il avait créé la surprise en soufflant la place de sénateur promise à Henry Leroy, maire de Mandelieu et vice-président du Conseil général.
De gauche à droite :
Kareen Woignier, Pierre Max Dupeyrat, Françoise Thomel,
Jean-Pierre Leleux,
Denise Leiboff, Philippe Buerch et Patrice Novelli.
Durant la campagne, Jean-Pierre Leleux et les membres de son équipe avaient su donner une autre image de la politique aux grands électeurs ; plus prêts de leurs soucis quotidiens, de leurs questionnements... Cette expérience enrichissante a renforcé, s’il le fallait, la détermination de l’un des membres de son équipe à s’impliquer davantage dans la vie publique. Philippe Buerch, fondateur et actif président de l’association cannoise « Agir », réfléchirait-il à une candidature pour les départementales de 2015 ?
C’est ce qu’on peut penser en lisant entre les lignes de l’interview publiée dans les colonnes de Nice-Matin. Mais sur quel canton et avec quel soutien ? Une investiture semble en effet quasi indispensable pour envisager de réussir dans l’entreprise. Membre de l’UMP, c’est donc là qu’il devra d’abord aller frapper. Lui en voudra-t-on d’avoir soutenu un présumé dissident pour les sénatoriales ? Autre inconnue, quel canton conviendrait-il le mieux ? On sait que sur le secteur cannois, le redécoupage des cantons aura l’avantage de remettre à plat les ambitions de chacun. Mais ici aussi les egos sont exacerbés et les pré-carré défendus âprement... D’autres zones géographiques peuvent-elles être envisagées et avec quelle légitimité ?
La personnalité attachante de Philippe Buerch nous incite à le suivre à la trace. Il fait parti de ces hommes dont la France a le plus besoin, des personnes qui mettent à la disposition de la collectivité leurs expériences et leurs idées ; des personnes dont la réussite professionnelle est un gage.