- le mythique Procope de Saint Germain des Près, un des 14 établissements du Groupe Frères Blanc -

Déjà au mois de mai dernier, une étude du syndicat avait mis en exergue une diminution sensible des heures de travail (-10% en deux ans) au sein des entreprises de restauration commerciale, accompagnée par la disparition de plus de 2 500 emplois entre le premier trimestre 2011 et le premier trimestre 2013. 

Bien que n'ayant aucune visibilité sur les mois d'été, les chefs d'entreprises pouvaient, à cette époque, espérer une inversion de tendance, le mois de juillet étant habituellement un bon mois en termes de chiffre d'affaires (soldes, départs en vacances, ...).

Mais, bien au contraire, alors que la fréquentation diminuait déjà de 5% au premier semestre 2013, la tendance s'est accélérée au mois de juillet, atteignant la baisse record aujourd'hui constatée.

 

Pour les chefs d'entreprises concernés : « la situation n'a jamais été aussi catastrophique, nos entreprises accusent une diminution inédite de leur chiffre d'affaires et les résultats de ces quatre dernières semaines nous font craindre le pire, notamment pour l'emploi » affirme le président. 

  

Et cela même alors que le gouvernement annonce une nouvelle hausse de TVA au 1^er janvier 2014. Il est à prévoir que de nombreux entrepreneurs ne pourront pas résister longtemps si des mesures ne sont pas prises. Cette annonce est d’autant malvenue que le contexte actuel est loin d’être favorable. La diminution du pouvoir d'achat n’arrange rien et l’augmentation de la TVA sera difficile à répercuter sur les prix, voire impossible, les consommateurs régulant par eux-mêmes toute tentative de hausse...

 

  

Le SNRTC interpelle les responsables politiques et les médias. Le débat d'orientation budgétaire et les orientations du prochain projet de loi de finances devront impérativement prendre en compte la sinistralité d'un secteur jusqu'alors fortement pourvoyeur d'emplois. il reste aussi très sceptique sur le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) censé compenser la hausse de 3 points de TVA. Tout le bénéfice en termes d'emplois procuré en 2009 par la baisse du taux de TVAsemble être en passe d’être dilapidé.

 

Après un premier semestre particulièrement mauvais, un mois de juillet dramatique, le deuxième semestre 2013 s'annonce désastreux. Tous les indices virent au rouge.

 

 

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