Le oui si.
Dans l'isoloir, les Français ont dit non à l'Europe mais, à les écouter, dans leur coeur, c'était oui qu'ils lui disaient. Chiméne, tu n'as rien vu venir !
Le destin du monde dépendit, paraît-il, de la beauté attribuée au nez de Cléopâtre. Celui de l'Europe tint un moment au caprice d'un président français. Pourquoi J. Chirac, puisse qu'il faut le nommer, choisit-il le référendum pour faire approuver le projet de constitution européenne ? Sans doute pour les mêmes raisons qui lui firent dissoudre l'Assemblée nationale, (Villepin n'était pas loin) !
Car, il ne faisait aucun doute de l'issu de ce vote. Le Oui l'aurait emporté sans coup férir, comme en Allemagne. Bien peu de Français se seraient intéressés à cette question, laissant à ses élus le soin de décider. Rétrospectivement, on peut dire que le nez de J. Chirac ou tout du moins son flair, joua dans cette histoire de Constitution, un rôle prédominent !
Bonne aubaine pour Blair l'Américain, le moins européen de tous, nouveau président d'une entité dont il se fera un plaisir de maintenir la tête sous l'eau le plus longtemps possible.
- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2005 -