UNESCO : La France présente sa Gastronomie et fait dans la Dentelle
pour figurer sur la liste du patrimoine immatériel mondial...
La gastronomique à la française,la dentelle au point d’Alençon et la tradition du Compagnonnage vont postuler pour figurer sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elles figureront parmi les 47 autres candidatures issues de 31 États, qui veulent profiter de cette opportunité et augmenter ainsi leurs chances de conserver des traditions en danger.
- La Colle-sur-Loup, une belle présentation d'entrées par le chef Alain Llorca…
Parmi elles et pêle-mêle, le Symbolisme et savoir-faire des Khachkars, croix de pierre arméniennes ; Le carnaval d’Alost, en Belgique ; La musique Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien ; L’art du pain d’épices en Croatie du Nord ; Les tours humaines en Espagne ; Le Mudiyettu, théâtre rituel et drame dansé du Kerala ; Le Kumiodori, théâtre traditionnel musical d’Okinawa ; La danse des ciseaux au Pérou ; Le festival de lutte à l’huile de Kırkpınar, en Turquie ; Le Daemokjang, architecture traditionnelle en bois, République de Corée ; Les Sutartinės, chants lituaniens à plusieurs voix…
À cette liste non limitative, s’ajoute un autre, jugée plus urgente et qui concerne essentiellement la Chine qui veut inscrire La technique des cloisons étanches des jonques chinoises, Le Meshrep, L’imprimerie chinoise à caractères mobiles en bois tandis que la Croatie veut, elle, protéger Le chant Ojkanje.
Pour être inscrits sur ces listes, il faut répondre à un certain nombre de critères dont celui de contribuer à faire connaître le patrimoine culturel immatériel et de favoriser la prise de conscience de son importance ainsi que d’avoir commencer à mettre en place des mesures de préservation. Sont concernés les traditions et expressions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers, ou encore les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. On considère en effet qu’ils constituent un patrimoine vivant qui, transmis de génération en génération, procure aux communautés et aux groupes un sentiment d’identité et de continuité que l’on estime essentiel pour le respect de la diversité culturelle et de la créativité humaine.
Déjà 166 éléments de ce patrimoine immatériel issus de 77 pays, sont inscrits et bénéficient de mesures concrètes. Un Comité intergouvernemental décidera d’inscrire ou pas de nouveaux éléments au cours de sa réunion, prévue à Nairobi du 15 au 19 novembre prochain, sous la présidence du Kenyan Jacob Ole Miaron.