Cannes-Midi enfin légalisé :
on a failli rejoué Vingt ans après.
L'ensemble immobilier qui porte ce nom, squattait l'avenue du bord de mer entre Cannes et Mandelieu. Autorisée par une municipalité précédente, les permis de construire ne respectaient pas les lois d'urbanisme. Dénoncés, la justice ne pouvait se résoudre à les régulariser. Déjà installés dans des appartements qui n'avaient pas d'existence légale les propriétaires se retournèrent alors contre la mairie et demandèrent réparation du préjudice. Les élus ont décidé de mettre un terme à ce qui était devenu en 15 ans de procédures un imbroglio judiciaire. Ils ont finalement accepté de passer par la case banque et de verser 182 millions d'euros soit 1,2 milliard de francs. Une paille par rapport aux 24,5 millions d'euros d'indemnités réclamées.
Regrets. Conséquence de la régulation de ce dernier dossier, la construction attendue d'un complexe hôtelier qui viendra boucher la dent creuse, entre Alcatel et les bâtiments de Cannes-Midi. Dans cette zone où les plages sont peu étendues et où l'été, on se dispute les rares places de parking le long des trottoirs, un parking public eut été le bienvenu, avec un service de navette desservant Cannes et les communes voisines. On se doute aussi que cet hôtel postulera pour l'obtention d'une plage privée et l'obtiendra sans doute.
- mention – www.pariscotedazur.fr - juin 2005 -