Tourisme : le CRT Riviera Côte d’Azur
se place résolument dans une perspective à longue échéance, une perspective écologique.
Lorsqu’on parle écologie et de développement durable à des professionnels du tourisme, on ne fait pas mouche à tous les coups. Les intérêts écologiques se sont montrés très souvent, trop souvent, en contradiction avec ceux de l’économie. Mais les temps changent, et il est de plus en plus difficile de faire l’impasse sur ce sujet, d’autant que les touristes sont demandeurs. Ceux qui arrivent des pays au Nord de l’Europe sont particulièrement sensibles à ces préoccupations et apprécient, par exemple, de trouver le pavillon bleu flottant le long de nos plages…
Nous avons remarqué le récent éditorial du Comité Régional du Tourisme Riviera Côte d’Azur. Il est la preuve de cette remarquable prise de conscience de la part de responsables qui depuis longtemps ont prouvé qu’ils sont de vrais professionnels et « non pas des notables en manque de reconnaissance »…
- l'éditorial © du CRT, in extenso :
« Si la durabilité se confirme peu à peu comme la valeur “existentielle” du XXIème siècle, le tourisme, et donc la Côte d’Azur, ont certainement une réponse à apporter à cette problématique cruciale.
Le tourisme comporte certes un risque majeur, mais aussi, malgré le paradoxe qui surprend au premier abord, une chance inouïe. Risque majeur en effet, si l’on songe aux effets de la sur-fréquentation sur les sites naturels, à la durabilité limitée des ressources, à l’accroissement des émissions liées aux transports et accélérant l’évolution climatique, etc. Mais aussi, et surtout, chance inouïe. Car quel levier peut, davantage que le tourisme, valoriser les différences contre l’uniformisation née de la mondialisation, veiller sur le patrimoine comme sur un trésor à protéger, préserver les ressources essentielles qui constituent le fondement même de son économie ?
Le tourisme passe ainsi par l’inventaire patrimonial des richesses culturelles, architecturales, historiques, des beautés naturelles, de la diversité climatique. Et la valorisation des richesses de notre région, à laquelle nous nous employons, contribuera, même modestement, à les défendre contre les agressions liées aux caprices de la nature comme à l’activité humaine ».
- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2008 - - contact, abonnement, désinscription -