Nice : le président du Syndicat des Hôteliers,

Michel Tschann, donne un coup dans la fourmilière du Tourisme niçois.

Reprenant à son compte, l’idée directrice de la réforme du service public, le président du Syndicat de Hôteliers de Nice et de la Côte d’Azur, ne va pas faire que des heureux. Pour lui, il y a bien trop d’organismes qui s’occupent du Tourisme. Cette dispersion des moyens serait particulièrement contreproductive.

Trop d’Offices de tourisme, de services municipaux, de délégations… A son avis, ce sont des doublons qui plombent les finances. Il préconise de créer un « Conseil du tourisme » municipal au sein de l’Office de tourisme et des congrès de Nice, l’OTCN, qui soit chargé de proposer et valider la politique touristique de la ville, avec les principaux acteurs (Acropolis, hôteliers, restaurateurs, discothèques et plagistes).

Constatant que ni Cannes ni Monaco ne se soucient de ce que fait Nice, alors que ce sont les Niçois qui ont les nuisances des avions et hélicoptères amenant leurs clients, il préférerait que la politique de promotion soit faite en synergie avec celle des haut et moyen pays.

Analysant la situation du tourisme d’affaires sur Nice, Michel Tschann observe qu’aujourd’hui, Acropolis est à rénover. « Dans 15 ans, il faudra un nouveau parc d’expositions dans le cadre de l’opération d’intérêt national de la plaine du Var, à condition qu’il soit relié au centre ville et à l’aéroport par tramway ».

Si Nice cherche à monter en gamme il faut, dit-il, que les manifestations soient adaptées : l’Euro pétanque est sympathique mais ne relève pas du haut de gamme, par contre les autres manifestations sportives : marathon, triathlon… sont pleines de promesses.

Un regard tourné vers les candidats aux élections, il leur rappelle que « les touristes ne sont pas électeurs » mais qu’il faut ne faut pas cesser d’expliquer aux Niçois que, sans touristes, ils n’auraient pas les services d’une grande capitale européenne… ni d’aussi jolies visiteuses.

« Nice et la Côte d’Azur sont des endroits magnifiques mais nous ne sommes pas seuls au monde et la concurrence est vive ! »

- mention : www.pariscotedazur.fr – décembre 2007 -
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