Salon-de-Provence. Un Festival du film dans la cours des grands ?
Un cinéma qui a l’ambition de donner du sens aux émotions et déconstruit les préjugés. Les Rencontres Cinématographiques de Salon-de-Provence reviennent au printemps, du 5 au 14 avril, avec un thème fort : la jeunesse.
’association des Rencontres Cinématographiques de Salon-de-Provence organise depuis 34 ans un festival de cinéma de 10 jours qui convertit la ville de Salon-de-Provence à l’Art et Essai : un cinéma de qualité, fécond et nourricier, des œuvres originales en version originale sous-titrée portées par un foisonnement de partenaires, d’invités, de formules hors les murs. Un festival qui se veut rassembleur et festif, engagé sur l’éducation à l’image, solidaire, tourné vers les acteurs institutionnels et associatifs locaux. Un festival qui jette des passerelles vers les autres et reflète la diversité de la production cinématographique internationale : chaos de ce monde, destins qui résonnent, grandes fresques poétiques ou politiques, caméras qui traquent l’intime.
Dix jours, 165 projections, 60 films dont 30 premiers films, 7 documentaires, 17 avant-premières, 40 pays traversés, 4 prix décernés, 23 invités à rencontrer, 18 partenaires, 55 bénévoles, 3000 scolaires attendus, 12300 festivaliers…
Cette édition donnera un coup de projecteur sur la jeunesse de ce monde. On rit, on pleure, on s’émeut à ses côtés. On suit ses histoires personnelles avec « Sweet As », « 20 000 espèces d’abeilles », « Six pieds sur terre », « Le jour où j’ai rencontré ma mère » ou « Paradise is burning » et sa prise de conscience sur le monde tel qu’il va, comme dans « Lost country », « The sweet coast », « Nezouh » ou encore « Notre monde ».
Également parmi la sélection présentée, « To the North », film roumain sensoriel puissant, « Banel et Adama » film sénégalais sur un amour impossible, « The Green border » film polonais coup de poing qui met à mal notre humanité, « Quitter la nuit » film belge sur la complexité du consentement, « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant ! » film canadien drôle et inquiétant à la fois. Afin d’insuffler des réflexions et soulever des interrogations, 7 documentaires longs-métrages d’une actualité brûlante : l’hôpital, le consentement, les violences faites aux femmes, l’écologie, la démocratie seront questionnées passionnément. Sans oublier le coup de cœur des Rencontres pour l’auteur Bastian Meiresonne et sa bible sur l’histoire du cinéma coréen « Hallyuwood, l’histoire du cinéma coréen ». Il dédicacera son livre le samedi 6 avril.
Enfin, les Rencontres Cinématographiques, ce sont également des conférences et débats en présence de réalisateurs ou acteurs et en partenariat avec des associations ou Festivals de cinéma. CQFD !