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Arles, le 6 octobre 2024. A la suite des enquêtes successives de One Voice dans l’école taurine de Nîmes, son partenaire, l’association Futur, a infiltré une classe pratique organisée par l’école taurine d’Arles. Des élèves apprentis et novices, allant jusqu'à tuer pour la première fois, ont été acteurs de mises à mort cruelles sur de jeunes taureaux. 

Une caméra cachée a filmé toutes les scènes terribles de cette journée. Cette classe pratique a réuni des participants des écoles taurines d'Arles, Nîmes, Béziers et Aire sur Adour. L'un des jeunes taureaux a subi plus de 20 tentatives de mise à mort, durant lesquelles les cris de douleur de l'animal ont fait écho dans l'arène. Il a été transpercé de part et d’autre de son corps, l'épée entrant par le garrot et ressortant par le ventre, tandis que le public, aveuglé, continuait d'encourager les apprentis tueurs. 

Richard Milian, ancien torero et gérant de l'école taurine Adour aficion, a lui aussi essayé de tuer l’animal par dessus la barrière, en vain. Après 15 minutes de coups d’épées et de souffrance interminable, l'animal a finalement pu être achevé. Ce qui est particulièrement alarmant, c'est la présence de jeunes enfants dans l'arène, témoins directs de cette scène d'horreur. Ces jeunes taureaux, sacrifiés au nom de l'entraînement, soulèvent de vives préoccupations sur la cruauté et l'inadéquation de telles pratiques dans une société moderne qui prône le respect des animaux, surtout qu’une Proposition de loi a été initiée récemment par deux sénateurs pour interdire la corrida aux mineurs de moins de 16 ans. Ils mettent avant l’avis d’un ensemble de psychiatres et de psychologues mettent en garde contre les traumatismes que peut causer le fait d’assister à des scènes violentes sous les applaudissements d’adultes de confiance.

• Les associations Futur et One Voice appellent à une réflexion urgente sur l'avenir des écoles taurines et à une prise de conscience collective pour mettre un terme à ces pratiques inhumaines et dégradantes.