Le Prix « Nice Baie des Anges » remit à Philippe Besson...
Ce mercredi 17 mai 2023 à la Villa Masséna, Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, son adjoint Jean-Luc Gagliolo, et le jury du 27e Prix Nice Baie des Anges ont couronné Philippe Besson pour son roman Ceci n’est pas un fait divers (éd. Julliard). Le jury, présidé par Franz-Olivier Giesbert, réunissait Paule Constant (de l’académie Goncourt), Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, Didier van Cauwelaert, Laurent Seksik, Jean-Luc Gagliolo, Nicolas Galup ainsi qu’un jury populaire de dix lecteurs, amoureux des livres et des mots.
- photo © Ville de Nice -
Le prix sera remis au lauréat par Christian Estrosi le vendredi 2 juin, lors de l’inauguration du 27e Festival du Livre de Nice (du 2 au 4 juin). Sous la présidence exceptionnelle de l’écrivain Giuliano da Empoli, plus de 200 auteurs se retrouveront à Nice autour du thème « Libertés » : Didier van Cauwelaert, Laurence Peyrin, Virginie Grimaldi, Marc Jolivet, Serena Giuliano, Etienne de Montety, Carine Marret, Marc Benveniste, Laurent Seksik, Gilles Kepel, Marek Halter, Stéphane Juvigny…
Auteur de premier plan, Philippe Besson a publié aux éditions Julliard une vingtaine de romans, dont, Son frère adapté au cinéma par Patrice Chéreau, L’Arrière-saison (Grand Prix RTL-Lire), Arrête avec tes mensonges (prix Maison de la Presse), Le Dernier Enfant et Paris-Briançonb (paru chez Pocket).
Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, lorsqu’elle prononce en tremblant :
- Papa vient de tuer maman !
Passé la sidération, deux enfants brisés vont devoir se débattre avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et réapprendre à vivre. Philippe Besson s’empare d’un sujet de société qui ne cesse d’assombrir l’actualité : le féminicide. En romancier du sensible, il y apporte un éclairage singulier, adoptant le point de vue des enfants des mères tuées par leur conjoint, dont on ne parle que trop rarement. Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte la difficulté de vivre l’après, pour ces victimes invisibles.