Ruines, témoignages du vivant ?
Une exposition sur cette interrogation, « Variations photographiques », se tiendra du 24 mars au 21 mai 2023, à l’Abbaye de Jumièges.
- photo © Perrine-Fliecx -
Quels impacts la ruine - sous toutes ses formes - a-t-elle sur le paysage, la nature, l’environnement et sur les représentations que l’on en fait ? En quoi l’interprétation contemporaine du motif de la ruine renouvelle-t-elle le genre paysage dans la pratique photographique ? À partir de ces questionnements et de leur propre démarche artistique, les neuf photographes seino-marins présentés dans cette exposition proposeront chacun un regard personnel et une libre interprétation du motif « ruine », trouvant leur écho à l’Abbaye de Jumièges. Les présents :
- Alexandra Fleurantin. Diplomée de l’école nationale supérieure Louis Lumière, elle exerce son art depuis 2001 et obtient une bourse du Talent Picto Kodak pour sa série Yangtze, à vitesse de fleuve.
- Coline Jourdan. C’est une jeune artiste photographe rouennaise. Elle alterne depuis 2016, les expositions collectives comme le Festival la Gacilly de Baden Baden, et personnelles comme Sublimation aux ateliers Vortex de Dijon en 2022.
- Julie Pradier. Diplômée de l’école nationale supérieure Louis Lumière, elle participe depuis 2004 à de nombreuses expositions collectives. Elle présente également son travail dans des expositions personnelles depuis 2010, la dernière Paysages a été présentée à la loge des auteurs photographes de Rouen.
- Louise Brunnodottir. Photographe plasticienne née en 1993, vit et travaille à Rouen. Diplômée de l’école de l’art de la Sorbonne, elle poursuit un travail autour du paysage et réfléchit aux liens que nous entretenons avec notre environnement et la façon dont nous représentons la nature.
- Marie-Hélène Labat. Elle a commencé sa carrière d’auteure photographe à la fin des années 90 avec un prisme sur les relations entre humain et cadre de vie. À partir de 2006, elle photographie les quartiers sensibles et leurs habitants tout en se rendant régulièrement au Togo pour être le témoin des bouleversements de cette société et de l’exode de sa jeunesse.
- Thomas Cartron. Artiste plasticien, il axe son travail photographique sur les questions de la représentation et sur l’essence de la photographie avec une question prégnante : « qu’est-ce que la photographie ? ». Un questionnement porté par la nécessité personnelle de définir la nature particulière du médium qu’il emploie.
- Nikodio. Réalisateur, designer et animateur, il travaille l’image dessinée, photographiée, fixe et animée. Il accorde une grande importance à l’instant, au geste et à ses conséquences. Il s’intéresse depuis une dizaine d’années aux méthodes créatives permettant de représenter une pensée immédiate, instinctive.
- Perrine Fliecx. Il est passionnée d’art urbain et se spécialise dans les friches industrielles qui l’attirent de par leurs atmosphères et l’esthétisme des lieux délaissés. Elle se considère comme une chasseuse d’images singulières et insolites et tente d’immortaliser ces lieux de transition tout en révélant leur beauté.
- Anya Tikhomirova. Artiste pluridisciplinaire, pour elle : « L’Homme est un organisme vivant et le vivant étant toujours voué à l’entropie, on peut se demander si l’Homme n’est pas le meilleur instrument de sa fin.»
Logis abbatial
24 Rue Guillaume le Conquérant