Côte d’Azur. Les vacances de la Toussaint font recette…

La suite de saison estivale atteint un très haut niveau de fréquentation, avec une hausse de tous les indicateurs. Cette performance confirme qu’une partie de la clientèle a surtout évité le cœur de saison du mois d’Août, privilégiant Juillet et Septembre. Les séjours avion font un bond de +31% (90% à motif Loisirs), avec un gain quasiment identique pour les Français comme pour les étrangers. Les séjours avion culminent à 400 000 sur le mois, un niveau record supérieur de 11% à celui de Septembre 2019.


- La Napoule, Théoule (c) PCA -

Sur la période des vacances, l’occupation de l’hôtellerie du littoral a atteint les 56% sur la Côte d'Azur, en retrait de 1.5 point par comparaison à la même période de 2022, mais avec un chiffre d’affaires hôtelier en hausse de +7% du fait de prix en hausse. La fréquentation est moindre en montagne (autour de 45% d’occupation), les visiteurs préférant séjourner en montagne en saisons estivale et hivernale, le littoral étant privilégié sur la période automnale.

Après une saison estivale exceptionnelle et étalée sur sept mois, d’avril à octobre, une performance de 56% sur cette période de la Toussaint est satisfaisante, et reflète l’attractivité de notre destination à l’année. L’agenda azuréen soutient la demande de loisirs et constitue un apport pour le hors-saison. Le marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes a attiré par exemple plus de 14 000 coureurs sur la Côte d'Azur. De façon surprenante, ce sont les marchés étrangers et non la clientèle française qui ont assuré le succès de cette période.

Les réservations aériennes vers notre destination provenant de l’étranger, pour la période des vacances de la Toussaint, s’inscrivent en hausse de 32% par rapport à 2022, ce qui compense une baisse de -22% pour les Français (retour à la normale après une forte fréquentation française inhabituelle durant et en sortie de période Covid). Toutes les zones d’émission internationales étaient en progression, sauf l’Europe du Sud et l’Asie du Sud, avec une forte poussée de l’Asie du Nord-Est (Japon, Corée, Chine), marchés qui se réveillent depuis peu.

Pour la saison automne-hiver, les taux de réservation hôteliers sont encore bas (au 13 novembre, 27% de chambres déjà réservées sur décembre, 14% sur janvier), ce qui s’explique par une plus forte incertitude quant au contexte global, économique et géopolitique, incitant à la prudence et à l’attentisme.

En cumul 2023 à fin septembre, et par comparaison à 2019, 12 marchés (sur 30 détaillés) surperforment déjà 2019 (de +1% à +23% pour le Portugal et 27% pour la France), contre 9 marchés en cumul à fin juillet. À l’Irlande, Pays-Bas, Grèce, Portugal, Canada, États-Unis, Moyen-Orient et Océanie se sont ajoutés Grande-Bretagne, Turquie et Autriche. Quatre autres marchés sont à plus de 90% de taux de récupération : Italie, Suisse, Pologne, Afrique du Nord. Trois autres marchés qui vont bientôt atteindre ce niveau : Belgique-Lux, Espagne, Hongrie. Onze autres marchés sont à moins de 90%, dont 4 encore très en dessous : Asie (62%), Japon (46%), Chine (39%) et surtout Russie (32%).

À noter qu’avec la crise Covid, certains marchés plutôt faibles jusqu’en 2019 semblent avoir « redécouvert » la Côte d’Azur. Pays-Bas et Canada notamment sont redevenus des cibles porteuses. CQFD !