Certains commentateurs avaient imaginé que nous saurions tirés les leçons de la pandémie déclenchée par l’apparition de la Covid, que nous allions devenir conscients de nos responsabilités individuelles et collectives. En bref, que nous allons devenir raisonnables et changer nos comportements, nos priorités en fonction de la situation. J’avais émis quelques doutes. Ils se confirment de jour en jour. Poutine ne pense qu’à une grande Grande Russie retrouvée, prêt à tout, c’est à dire au pire et, du coup, relançant une course aux armements. D’autres ne rêvent que de conquérir l’espace et d’aller sur Mars « pour voir si j’y suis ». Le climat semble devenir fou, entraînant, été comme hiver, la surchauffe générale de la planète, réduisant en cendres d’immenses territoires de vie… La liste est longue de nos dramatiques incohérences. Serions-nous génétiquement incapables d’appréhender autrement que de façon intellectuelle l’avenir et ses enjeux ? Des neuro-scientifiques comme Sébastien Bohler, le pensent.