Archives. Un Festival du Film en fanfare...
La dix-huitième édition du Festival de Cannes s’est déroulée du 12 au 28 mai 1965 dans l’ancien Palais des Festivals avec comme président d’honneur André Maurois et comme première présidente femme en titre l’actrice Olivia de Havilland. Elle se distingua aussi pour avoir gagné un procès contre Jack Warner, alors qu’elle était à peine âgée de 26 ans, permettant à tous les acteurs suspendus alors qu’ils combattaient pendant la Seconde Guerre mondiale de pouvoir renégocier leur contrat.
- sur le toit du Palais, la fanfare des Beaux-Arts fait son show -
Un sacré jury avec l’initiateur du Cinéma vérité, François Reichenbach, le réalisateur écrivain Alain Robbe-Grillet, le poète et journaliste russe Constantin Simonov, le polonais Jerzy Toeplitz, historien du cinéma… que du beau monde. Une sacré affiche pour défendre un cinéma ambitieux. On se rappellera notamment de la 317e section de Pierre Schoendoerffer, de la Coline des hommes perdus de Sidney Lumet ou des Pianos mécaniques de Juan Antonio Bardem. Je pense aussi au film grand public Mary Poppins présenté hors compétition. Les amateurs de sports se sont eux régalés avec Tokyo olympiades de Kon Ichikawa, film officiel ayant une vrai valeur esthétique et dévoilant des images improbables de cet événement mondial… les deux plus grandes manifestations : Festival de Cannes et J.O. étant ainsi réunis ! Le palmarès surpris avec un Grand Prix, ancêtre de la Palme d’or, attribué au film très léger de Richard Lester, Le knack.
- les acteurs de Chez moi à Copacabana d'Arne Sucksdorff -
- Otto Preminger en conférence de presse pour son film Première Victoire -
- le jeune acteur Didier Haudepin -
- James Mason acteur dans Les Pianos mécaniques -