Côte d'Azur : galets ou sable ?

Chacun à ses partisans quoique tout le monde s'accorde que, si le sable se fiche partout, il reste pus confortable sous les peids que les galets... Sur le littoral mentonnais, on peut avoir les deux.



La commune de Menton peut se féliciter de pourvoir proposer aux locaux comme aux touristes de passage, des plages de galets et des plages de sable. Un choix imposée par mère nature mais pas que. Comme à Cannes et à Nice, il convient d'effectuer régulièrement le ménage et corriger les manques... voire carrément créer des portions totalement artificielles.

Parfois en hiver, on a l’impression qu'une partie des plages a disparu. il n'en ai rien, heureusement même si ici et là, sans intervenir, certaines plages pourraient quasiment s'évaporer. Pour le bien-être de ses visiteurs et pour répondre à une demande, Menton s'engage dans un programme d'entretien conséquent. Cette année, la Ville a confié à une société, pour un montant de deux-cent-vingt-mille euros environ, la mise en valeur de ses plages publiques et privées. Criblage et apport de galets sont programmés. Une telle opération n’avait jamais été faite sur les plages du Borrigo et du Casino depuis les années 90, hormis des remises à niveau par les services techniques.

Dansle détail, ce sont des galets de 4/20mm qui vont engraisser, sur huit mètres à partir du mur de soutènement, la plage du Borrigo. Suivra son régalage ainsi que celui de la plage du Casino. Tandis qu’au Fossan, chez les Moussaillons et sur les plages concédées de la promenade de la Mer, l’engraissement se fera avec du sable. La plage des Sablettes n’ayant subi aucune érosion particulière ne sera pas relookée.

Pour la petite histoire, c'est l’avènement des congés payé, en 1936, qui a motivé la municipalité de l'époque d'aménager les plages naturelles de la baie ouest et à l'est de les transformer. En 1965, les « pointus » et les filets de pêche cèdent leur place aux engins de chantier qui donnent naissance à la plage des Sablettes et aux « nouvelles plages » entre les voûtes et le parking Rondelli, qui deviendront privées par la suite. Au milieu des années 1990, la municipalité aménagera deux « casiers » de plages entre le Casino et le débouché du Borrigo, avec le concours du Conseil général et de l’État, grâce à des digues immergées qui réduisent la houle et permettent aux galets (ou au sable !) de tenir.

Sable ou galets, mon cœur balance...