Fête nationale du 14 juillet : Christian Estrosi
en appelle au Préfet...
Dans la crainte de voir la célébration du 14 juillet perturbée par des manifestations liées au conflit du Proche-Orient, le député-maire de Nice en appelle au Préfet des Alpes-Maritimes :
Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 au Champs de Mars
Monsieur le Préfet,
Depuis plusieurs jours, des manifestations liées au conflit du Proche-Orient se déroulent dans la Ville de Nice. En plus de ne pas être déclarées, certains membres de ces manifestations pro-palestiniennes bloquent souvent des axes stratégiques de la Ville comme la Place Massena, la Promenade des Anglais ou les abords de l’Hôtel de Ville et scandent des slogans inacceptables tels « Israël assassin » ou « Nous sommes tous des Mohamed Merah ».
Une nouvelle manifestation est annoncée aujourd’hui, 14 juillet, jour de Fête nationale. Des rumeurs évoquent même des perturbations lors du traditionnel défilé que nous organisons.
Même si je considère que le droit de manifester est un droit fondamental, j’estime que la tenue d’un tel rassemblement le jour de la fête nationale est une provocation intolérable.
Le 14 juillet est en effet l’occasion pour les Français de rendre hommage à l’ensemble des forces de sécurité qui se battent chaque jour pour assurer la sécurité de notre pays mais aussi à l’ensemble de nos soldats qui sont engagés dans des conflits partout dans le Monde.
C’est la raison pour laquelle, je vous demande, puisque seule la police nationale est habilitée à encadrer ce type de rassemblement, de prendre toutes les mesures pour empêcher cette manifestation en ce jour de fête nationale et de veiller à ce que les festivités du 14 juillet puissent se dérouler dans de bonnes conditions.
Les agents de la police municipale de Nice, bien qu’engagés dans le défilé, sont évidemment à votre disposition pour agir sous votre autorité ainsi que les moyens de vidéo protection de la Ville.
Christian ESTROSI
Député Maire de Nice
Président de la Métropole Nice Côte d'Azur
NDLR : ce n’est pas la première fois que des manifestations violentes pro palestiniennes s’invitent dans cité du Carnaval, provoquent des dégradations sans que les médias et les autorités n’en fassent trop de cas... Seuls les réseaux sociaux avaient relayé les faits.