• Richard Duvauchelle, à La Napoule, lors de la soirée festive des 20 ans de l'Oasis des frères Raimbault…

Le longtemps directeur emblématique du Noga Hilton qui, une fois racheté par l’homme d’affaires canadien, Elliott Aintabi, changea de nom pour s’appeler Palais Stéphanie et dont la gestion vient d'être confiée au groupe international Marriott, repart pour un nouveau round. Pour Richard Duvauchelle, c’est un nouveau départ dont il se félicite. L’occasion de prendre chaque semaine l’avion ou le train pour travailler dans son bureau désormais parisien d’où il dirigera le département hôtelier du Groupe. Car, pas question d’abandonner Cannes et la Côte d’Azur, où la qualité de la vie est un bonheur. Et ce, d’autant que le groupe est propriétaire du Palais Stéphanie/Marriott et de l’hôtel Ambassadeur/Marriott, à Juan-les-pins.

Après avoir terminé son 27ème Festival de Cannes, Richard devait passer le relais à un nouveau directeur rompu aux techniques et au style Marriott, Ziad Atrissi. C’est alors qu’Elliott Aintabi qui connaissait son parcours remarquable et l’avait vu à l’œuvre lors de négociations qui ne furent pas de tout repos, lui demanda d’assumer d’autres fonctions…

Le parcours cannois de Richard Duvauchelle commença en 1979. Grâce à Lucien Barrière qui lui donne sa chance et la direction de l'Hôtel Montfleury. Ce qui en fait, à 30 ans à peine, l’un des plus jeunes directeurs de Palaces. Puis, c’est la famille Taittinger qui lui confie les rennes du Martinez, autre établissement hôtelier cannois de prestige. Après quelques va et vient à Paris et à Bruxelles, le voilà de retour sur La Croisette, au Noga, construit en lieu et place du Palais des Festivals vieillissant… La boucle est bouclée mais l’aventure continue.

A.D.