- cette composition de Nicolas Henry ne fait pas partie de l’exposition mais est assez représentative d’une certaine Amérique…

Barack Obama est venu sur la Côte d’Azur. Il y avait été reçu à titre privé. À l’époque, il n’était qu’un simple étudiant que personne ne connaissait. Rêvait-il déjà devant sa glace d’un destin de président du plus grand pays occidental ? C’est peu probable. Dans le contexte de l’époque, un noir à la tête des États-Unis d’Amérique, voilà qui était plus qu’improbable ! Mais Barack connaît-il vraiment la Côte, Nice, Cannes, Antibes, Menton ? A-t-il été jusqu’à Saint Tropez ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Peu importe au fond et le plus important, le plus significatif, c’est qu’il ait gagné son pari, c’est qu’il soit en train de bousculer les idées reçues, les automatismes. Que n’aurait-il pas fait si cette crise financière mondiale ne lui était pas tombée dessus, au lendemain de son élection ? Beaucoup plus sans aucun doute.

Ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’il n’était pas là, le 18 avril dernier, pour inaugurer l’exposition de photos qui lui est dédiée. Christian Estrosi, député-maire de Nice et ministre en devenir, y était lui. Une exposition qui avait pris symboliquement son envol à Chavignac-Lafayette, en Auvergne, village natal de Lafayette, seul Français citoyen d’honneur américain.

Les journalistes de l’Agence France Presse ont suivit Barack Obama pendant sa campagne, le soir de son élection, pendant son investiture… comme ils continuent encore aujourd’hui. Ils nous invitent ici au cœur de la Maison Blanche, à travers de grands tirages photographiques en couleurs de l’agence basée aux Etats-Unis, à l’événement historique de son arrivée au pouvoir : les péripéties liées à l’élection, ses premiers pas dans le bureau ovale, sa venue en Europe… des clichés probants, un photojournalisme qui restitue l’atmosphère du pouvoir présidentiel américain.

• l’exposition se tient à la Villa Masséna, jusqu’au lundi 4 mai.
• articles précédemment publiés sur Barack Obama, ici et là.