Festival du livre de Nice : sur la plage, les pavés…

Une allure de grande récré avant la rentrée littéraire !

Catégorie Les Arts au soleil

- un ancien : Bernard Werber…

Bien que les festivités pour le deuxième rendez-vous littéraire de la côte aient ouvert leurs portes dés le jeudi 26 juin, c’est par une poignée de main ex ministérielle que la manifestation a débuté le lendemain.

Le maire de Nice, Christian Estrosi, en a profité pour remettre le Prix « Nice Baie des Anges » le choix d’un jury très classique composé de membres de l’Académie française et journalistes. Ainsi, Didier Van Cauwelaert, Raoul Mille, Franz-Olivier Giesbert et Jean-Marie Rouart n’ont pas su se décider entre Saphia Azzedine et René Frégni puisque la jeune marocaine et l’auteur provençal se sont partagés le 1er prix pour « Confidences à Allah » et « Tu tomberas avec la nuit ».

- une nouvelle : Saphia Azzedine…

Dans son discours, Christian Estrosi en a profité pour évoquer l’absent de l’événement : le regretté et talentueux Louis Nucéra. Homme de lettres et de cœur, l’écrivain disparu aurait eu sa place à côté de cet aréopage. Les vacanciers du week-end ont pu, pour se distraire de leurs journées ensoleillées, rencontrer leurs auteurs favoris : Marc Levy, Guillaume Musso et tant d’autres. Il leur a fallu s’armer de patience dans d’interminables files d’attente. À côté de ses best-sellers, les people aussi étaient sur leur 31 : Boccolini, Genest, Pradel, Nicoletta… C’était la récré littéraire avant la rentrée !

Pour préparer ce renouveau littéraire, les anciennes révélations de plume que sont David Fœnkinos ou Camille de Peretti étaient invités à passer la journée et même la nuit près de la Promenade des Anglais car les conférences et les dédicaces continuaient le soir même. Face à cette littérature dilettante, Adair Lamprea offrait un témoignage unique et émouvant de l’enlèvement d’Ingrid Bétancourt.

- Adair Lamprea -

Devant cette telle diversité d’ouvrages, voilà de quoi doper un marché du livre bien menacé. Son lectorat s’éparpille, il y a la crise du papier l’évolution de la société, la révolution Internet !

Solène Lanza texte et photos -

- mention : www.pariscotedazur.fr – juin 2008 -
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